Nous y voilà. Cela faisait un moment que je comptais écrire à propos de la manière dont je ressens mon handicap. J'en parle souvent pour décrire le côté pratique, ou plutôt cette enivrante chose (bien qu'il existe un côté pratique, je préfère ne pas trop m'étaler sur mes privilèges d'handie que rien ni personne ne peut réveiller à des heures indues, sauf mon chat, évidemment qui nous a quitté recemment), et il me semble important d'essayer maintenant d'en aborder cet aspect plus subjectif. Par curiosité, j'ai demandé à vous oui oui à toi qui lis ce post avant hier ce que tu souhaiterais apprendre sur la manière dont je vis mon handicap, que tu me fasse part de tes impressions, quoi en clair que tu commente certains de mes écris qui te touche. Face aux peu de réponses reçues , Un ami m'a fait justement remarquer que les valides ou non ne sont peut-être pas les mieux placés pour me demander comment je vis mon handicap, ou comment je fais face à ce quotidien si atypique qu'ils n'ont peut-être pas les outils pour se poser des questions pertinentes à ce sujet, n'étant pas directement concernés, les handis pareil par la même occasion (j'ai eu justement le cas, il y a quelques jours). Ou peut-être n'osent-ils pas me les poser directement, de peur de me blesser ou encore déposer leur marque indélébile de leur passage.
Avant toute chose, je tiens à préciser que je vais exposer non pas ma "vision du handicap" (ce qui serait foutrement présomptueux puisque "le" handicap, ça n'existe pas vraiment, il y a des handicaps, des personnes handi.et autant de manières de vivre les choses) mais la manière dont je le vis et comment je me sens vis à vis de lui. Cet article est donc une vision complètement subjective de mon handicap et n'est transposable ni aux autres handicaps ni aux autres personnes . Il n'est même pas certain qu'elle soit transposable à mon moi de la semaine prochaine. Ma manière de vivre mon handicap et mon quotidien ont changé. D'ailleurs, les précédents articles de mon ancien blog « hopeetlumiere » ne reflètent peut-être plus totalement ce que je pense et ce que je ressens.
J'ai cette
impression d'écrire des choses ennuyantes et débiles qui
n'intéressent personne, mais je ne sais pas pourquoi , j'ai
l'esprit lourd de mot que mon coeur n'ose dire. Après combien de
temps ai-je oser prétendre vivre ou exister sans sentir mon coeur
? Est-ce humain de vouloir protéger , ressentir au point de
décider soi même que ce blog sera dans un sens unilatéral ?
Car il s'est relevé de ses cendres il y a 6 mois pourtant à
nouveau le retour ne se fait pas,
derrière ces
murailles dites sans nom , pour se donner un genre où
l'intérêt n'existe pas , pour flatter l'apparence et
délaissé la profondeur , au risque de se retrouver vide de
sens et d'espoir. Qui y a t-il dans notre société qui
vaille la peine d'en oublier des choses si essentielles , qui
devant nous depuis bien longtemps sont ensevelis sous les
illusions que nous avons prôner pour se croire vivant ,
entouré et sûr de soi ? Dans les années 80, internet fût
créer pour réunir les gens, faciliter les échange alors
pourquoi es - je ce sentiment que vous persistez dans mon
âme pendant que moi je m'efface ?