mercredi 25 décembre 2019

Quand l'autisme lance une mesure AEMO

L'arrogance est ce goût amer que certains ont d'avoir l'amour propre touché en son coeur,  les informations préoccupantes viennent d'organimes qui gèrent votre enfant ici le Sessad car mes enfants ont parlé et ça été transmis à la justice.
Certes, il y avaient des disputes parfois violentes, aujourd'hui je suis séparé et personnellement je prend cette mesure comme inutile et  car elle me fera vivre une terreur perpétuelle de risque de placement à la moindre observation, je me sens jugée et contrôlée.
il est la rage de ne pas accepter la réalité des capacités et de se bercer d'une illusion plus plaisante à tel point qu'il est indéfectible pour celui qui l'obtient, de penser que l'illusion est réalité. C'est pourquoi quand les deux se rencontrent, l'un s'agenouille à l'autre, et autant faire simple pour dire que la réalité n'a jamais mis un genou à terre. C'est de cette conséquence issu que l'esprit dans un mal-être persuadé d'une tromperie se refuser à l'accepter, parce qu'il est plus confortable de se dire que cela est faux que d'accepter l'erreur, car l'erreur est à ses yeux d'avoir eu tord, alors que l'erreur objective est d'avoir surestimer ses capacités.

mercredi 11 décembre 2019

chapitre 9 : Arrogant partie 1

Depuis quelques années, le sujet des violences conjugales subies par les femmes n’est plus tabou. Qu’elles soient physiques ou psychologiques, elles sont aujourd’hui reconnues, et la lutte contre celles-ci est devenue une cause médiatisée

Enfin dans les faits car dans la réalité

Les femmes sont les premières victimes de violences conjugales certes mais dès que le handicap entre en jeu, là, il y à un engouffrement de la partie adversaire : prises en charge des enfants concernant leur pathologie, aide ménagère, TISF préconisé par la PMI et mise en place de celle-ci pour m'aider selon eux dans dans mon quotidien ce qui n'est pas justifiable car de 03 au 31 octobre 2018 , j'ai pu pleinement prendre en charge mes enfants avec aucune aide avec seulement 4 heures semaine de TISF (cf attestation d'hébergement de CHRS Louise Michelle du 06 décembre 2019).

J’en vois déjà un qui roule des yeux en se disant qu’une femme handicapée ne peut pas subir de violences de la part de son mari, selon sa définition propre car une claque, deux et plus ce n'est pas selon lui de la violence,ou insulterai ou menacerai de mort ce sont que des mots, rien de plus.Une femme en situation d'handicap ne peux s'occuper seule de ses enfants.

STOP aux idées reçues.

C'est logique et humain de penser à celà car là société nous façonnpour croire à cette image, non!

C’est vrai qu’un homme d’1m85 et 80kg est largement de taille à mettre une femme handicapée en canne ou fauteuil par terre, debout la tenant fortement pour qu'elle ne tombe pas ce qui explique les ématomes aux bras. Et puis 1m 58 et 54 kg quand elle se ramasse des claques ou giffles ce n'ai pas une douce brise sur sa joue, mais une tournade.

Et comment ça à commencé !

Mon mari est tunisien, nous nous sommes rencontré sur une site de rencontre handi- valide, donc monsieur connaissait ma situation.

Sa situation ne me gênait pas, je voyais l'homme attentif, attentionné, affectueux, un père que mes enfants appelaient papa combien il était devenu indispensable pour nous.

De fait de sa situation de sans papier pendant 18 mois le parfait homme, quelques tirrallements mais rien, enfin le "rien" est léger car toujours à être insatisfait de lui même tel un ado qui faut remotiver, un ado avec ses crises et les crises ont augmenter sans que je puisse les contrôler, (bris de vaisselles- jouets- hurlements)mais voilà c'est con mais j'étais tombé amoureuse ce qui ne m'à pas aidé pour la suite de mon histoire.

«D’abord des insultes. Toujours plus dures les unes que les autres.» où de me dire qu'il le fera à ma place pour ne pas me fatiguer selon lui, il m'enfantilisait en permanence.

Tout d’abord, répondre à la violence par la violence, c’est inutile, je suis de nature à l'échange, à la communication. Parfois, on ne se laisse pas faire, on essaie de se protége. Et d’autre part, les choses viennent insidieusement, on ne voit rien venir, vous connaissez le proverbe : l'Amour rend Aveugle ! Exactement j'étais devenue aveugle je ne voulais que son bonheur.

Les doutes, les questionnements :

Pour ma part, cela a commencé quand j'ai reçu ma première gifle, pas compris, c'est lui que j'aime enfin que j'aimai et pas ce Pascal qui à 19 ans de plus que moi, oui il était un peu le père que je n'ai jamais eu : protecteur.

J'ai promis à mon futur mari que nos liens allait cesser ce que j'ai fais, nous avons commencer à être dirigé, cela m'ennuyais mais il me le présentait comme une nouvelle organisation familial et moi et bien j'avais toujours ce voile sur mes yeux : faire comme ça et pas comment ceci tout devait tourner selon ses choix, enfin notre famille était au complète avec ce ventre qui s'arrondissait et là douce brise m'à emporté vers un précipice que je voyais pas : tomber dedans aurait été fatal.

Il mesuré combien j’étais bien accrochée à lui éprisse au point de laisser passer toutes sortes de choses. Sous couvert d’une dépression monsieur s'isolait, buvais beaucoup de bières, ses lieux de prédilections étaient le garage ou la voiture où il s'enfermait parfois des longues heures avec notre fille et dès que je lui disais que Sirine doit être avec ses frère et soeur, il me poussait, je tombais parfois comme il l'a précisé lors de l'audience du 10 décembre 2019, il venait m'aider en me disant : et bien tu vois imagine que je ne sois pas là et que tu tombe, et de crises à l’encontre de celle qui lui avait fait du mal par le passé, sa famille laissé au pays, son stress quand il prenait ma voiture sans permis et sans titre de séjour. Là mienne aussi car en cas d'accident et bien voyez, mais voilà je l'aimais et je lui offrais tout ce qu'il voulais : voyage en Tunisie seul, Belgique, scooter, cigarettes, bière, voiture pour l'essentiel. Je devais lui dire Oui car sinon il se mettaitdans une rage, en me disant des choses absurde comme :  tu achete pour ton chat mais moi tu t'en fou.

Et puis nous nous sommes mariés, notre famille, ma famille était enfin au complet avec ce petit être qui grandissait en moi.

Et à 7 mois de grossesse mon rêve, mes espoirs ont basculé.

D’abord des insultes. Toujours plus dures les unes que les autres. Puis des humiliations, dans l’intimité d’abord, puis de plus en plus au grand jour.
Et enfin des coups, jamais à mains nu toujours avec des objets : vêtement, papier... des bris d'objet : ma canne, de la vaisselle, des jouets, comme il l'a signalé aux audiences du 05 et du 10 décembre que je ramassais avec difficultés, et en conséquence qu'il devait faire pour sécuriser notre enfant.

Pendant près de 2 ans, j’ai cru que c’était ma faute. Je ne savais pas, je ne comprenais pas ce qui le mettais en colère mais que je devais le mériter.
Que cette colère était justifiée. Que j’étais la cause de cette colère. Et donc que je méritais d’encaisser cette colère.

La première violence, c’était de réussir à me faire croire et à faire croire aux autres que tout était de ma faute. Que je n’étais pas assez ceci, trop cela.

«La seule chose pour que la justice passe : oser porter plainte car à la maison les enfants en souffraient beaucoup.» Et devenaient à leur tour les souffres douleurs de mon mari par des petites réflexions andines pour lui.

À force, j’y ai cru, et je le suis devenu. Et donc je me suis persuadée que c’était de ma faute. Rabaissée, humiliée, insultée, frappée, blessée au corps, au cœur et à l’âme, mentir pour lui, le protéger, l'aider dans ses démarches.

C’est ce que j’ai vécu pendant près de trois ans Jusqu’au jour où j’ai eu la force et le courage d’arrêter les choses.

Les violences conjugales sont un délit, voire un crime, selon la gravité de celles-ci. La justice est armée pour intervenir. La seule chose pour que la justice passe : oser porter plainte mais voilà lorque la partie adverse demande la clémence et fait appel de la décision de la cour d'appel de Caen et bien ça vous grève le coeur car la violence est bien présente mais est discutable car ça serai les services sociaux d'après Monsieur qui aurait engendré cette violence qu'il qualifide disputesmettant en cause sa religion, différences culturelles la "lourdeur" de l'handicap pourrait justifier de son comportement impulsif, de sa fatigue car suivant une formation et après un travail en poste, et il deviendrai même la victime de cette affaire de violence inter familiale.

Et moi! Et bien c'est banalisé, voilà comment je vois celà Monsieur le Président, alors qu'on me disais ne banaliser jamais ce que vous avait vécu, soyez franche, il y a, avait cette ambiance qui m'empêchait de dire toute la vérité.

Affronter le regard des gens, médecin, agent de police judiciaire, éventuellement juge et avocat, assistants sociaux,famille, avec toujours dans leur regard de l’incrédulité, un certain scepticisme et une question: pourquoi un homme valide, bien présenté serai t'il avec une femme à mobilité réduite avec des enfants atteint de TSA!. Certains disaient que j'avais de la chance, ou par Par Amour ! Ou autre chose que je laisserai seul décideur selon l'argumentation de Monsieur.

Lorsque les certificats d'ITT de 10 jours où 5 jours sont remises en causes car le médecin ne précise pas combien de largeur ou de hauteur fait l'hématome.

Que du fait de mon handicap et sachant que j'ai élever seule et sans que les services sociaux n'ai connaissance de notre famille et parceque j'ai voulue longtemps croire en cet Amour car je pensais que de mettre autant de force dans mes craintes, mes peurs et mes espoirs cependant avec toute cette ferveur mon miracle ne s'est pas réalisé.

Il y a de multiples raisons, qui sont souvent les mêmes. Les enfants, tenir coûte que coûte pour les épargner. L’emprise. Même quand on essaie de partir une première fois, cette emprise est toujours là. Et sournoisement, elle vient vous pourrir votre nouvelle vie.

«Ce n’est pas ma faute, ce n’est pas votre faute.»

J’ai de la chance. J’ai quelques cicatrices, visibles et invisibles, mais c’est tout.
D’autres n’ont pas cette chance. Et meurent sous les coups de leur conjoint, ou mettent fin à leurs jours, réduits à néant, avec le sentiment qu’elles sont des moins que rien, qu’elles n’existent plus, victimes de cette emprise qui les dévore et non reconnue par la justice.

Si je m’exprime aujourd’hui, si je témoigne de ce que j’ai vécu, c’est pour deux raisons:

C’est une étape nécessaire dans le processus de reconstruction en tant que femme et en tant que mère. Ma maternité et mon rôle de mère ont été volé il ne m'à laissé je t'aide ç'est plus sûr pour notre fille. Mon humanité m’a été retirée quand je ne suis plus devenue qu’une chose, tout juste bonne à satisfaire les besoins de Monsieur.
Il faut beaucoup de courage, de force pour sortir de tout ça, je suis au début de mon parcours
Cette force est en chacune des victimes de ces violences, il faut juste la leur montrer. Il n’y a pas de honte, il n’y a pas de honte, même de savoir qu'il nous à été d'une très grande aide, toujours présent mais si complexe de sa personne.

Monsieur est responsable de ses actes, pas moi et j'aimerai qu'il en prenne conscience, car il n'ai pas tout seul il y à notre fille, une petite fille qui va grandir et si elle pouvait grandir entre deux parents certes séparé et qui ne sont plus à se mettre des battons dans les roues car mon son souhait et de retrouver une communication avec le père de notre fille afin que Sirine grandisse dans les meilleurs conditions possible


vendredi 22 novembre 2019

En sursis

أنت حياتي لا تستسلم
Je pense à tord que l'on devrait tout dire, je fais très souvent machine arrière sur cet instant, comme un soldat qui pose le pied sur une mine en sachant l'entrave dans laquelle il se met par manque de prudence. On peut tout dire mais pas à tout le monde, tout le monde n'est pas suffisamment bon pour entendre ce qu'il y a, a dire. C'est terrible de devoir attendre que les personnes qui vous entoure, vous connaissent un minimum pour pouvoir vous ouvrir. Leur faire comprendre que ce que vous faites est incroyablement rare. Pardon mon chéri, mes phrases divaguent et se font renverser par une mer de doute, et rien n'a vraiment de sens pas vrai... Ce que je veux t'écrire, c'est tout d'abord que c'est la peur du manque de reconnaissance envers ce qu'ils font qui poussent les gens à ne pas s'ouvrir. Savoir que des paroles que l'on ne dit jamais ne vont pas résonner aux oreilles de quelqu'un comme quelque chose de rare selon ce que l'on est ne nous donne pas envie de parler. Regarde-moi par exemple, je hais parler de moi, pourtant penses-tu que quelqu'un m'écoute quand je fais l'effort de parler de moi sous prétexte qu'on me pose une question personnelle ? Le soucis c'est qu'on apprend aujourd'hui à rater l'essentiel. C'est une culture sociale, tout un art, de ne plus écouter celui qui nous parle, de ne pas faire attention à ce qui est, de simplement attendre son tour pour parler. À quoi ça sert de parler si personne n'écoute ?

Je pense à raison que l'on devrait choisir les moments où dire quelque chose de personnelle mais trop peu personnel pour qu'il soit distinctement souligné et suffisamment pour être entendu. C'est tristement beau, mais c'est l'absence de phrase qui crée l'importance. Ne pas dire à quelqu'un de cher qu'il nous est cher pendant une période suffisamment longue rend alors la prochaine déclaration beaucoup plus importante. On est plus sensible à l'absence qui provoque le manque, qu'à la présence qui donne la satisfaction. Autrement dit pour rendre la véritable valeur sur le moment que l'on aurait de s'ouvrir à une personne, serait de lui avoir fait comprendre depuis notre connaissance que nous sommes tout l'inverse de ce que l'on s'apprête à faire.

Les opposés attirent. Tout paraît si simple quand cela se fait tandis que les explications paraissent si ardues. C'est si beau cette illusion de facilité, cette flaque d'eau qui soudainement nous noie dans les profondeurs des plus grands tombeaux des navires.

J'ai fais le choix de ne plus rien dire et de faire semblant de m'ouvrir, parce qu'au fond j'ai peur de ne pas être prise au sérieux dans ce que je suis réellement, davantage encore qu'on ne comprenne pas l'importance que j'attache à ce que je déclare, les nuits de folies m'ont parues si longues que j'en refuse l'anarchie environnante. Tout me rassure quand je suis prêt de toi je sais intimement que je ne suis pas la seule à faire ça, car il a suffit d'une grande déception de la part d'autrui pour ne plus en vouloir.

Les gens tout comme nos sentiments sont temporaires, et tu sais mon ange, j'essaie de me dire la même chose à propos de mes peurs, est-ce que j'ai peur de ne pas être assez bien pour les autres parce que j'ai cessé de croire que j'étais bonne pour moi-même ? Il y a des jours où je me donne raison, et des soirs comme celui-ci où je me donne tord. Je suis torturée on l'est tous, à différent degré, mais voilà, tu dois être ce lion car sans toi comment pourrais je! Oui tu as tes tords, voilà la raison de ton absence et j'espère que je serai assez forte pour affronter ce qui se forme devant nous alors sois avec moi et ensemble nous allons gagner.