vendredi 22 juillet 2016

Nous aimons, nous rencontrons et moi je n'oublie personne

Nous croisons, rencontrons, voyons, apercevons des gens qui avec le temps nous permet de nous lier entre nous. Nous parlons. Nous apprenons à nous connaitre. L'on apprend à détester l'autre aussi, bein oui aussi, et puis nous aimons, nous aimons rapidement, fort. Nous nous lions d'avantage encore à cet inconnu qui parfois nous attire et d'autres fois nous effraie de plaisir. Nous aimons être à chacun des chasseurs d'être, découvrir les masques des inconnus pour leur donner des surnoms, les reconnaître dans nos mondes. Leur associé un sentiment, fait en sorte que leurs prénoms finissent par signifié quelque chose. L'on s'attache, toujours plus fort, à quelque chose que l'on mine de ne pas comprendre. A quelque chose dont l'on jure que ça n'est pas le cas. On apprend, on apprend, on découvre, on recherche. On fini émerveillé, dégouté de cette aventure qui n'en fini pas. Nous l'aimons puis la détestons. Nous voulons de ce voyage qu'il ne se termine jamais en jurant le lendemain, qu'il ne mérite pas d'être fait. Nous nous enrageons. 





Nous nous lions, toujours et encore. Nous nous lions à ses paroles, à sa présence que nous avons eu. L'on se parle par téléphone, l'on en oublie les lettres pourvues que cela soigne les maux. Des mots, des maux, nous n'avons plus que ça à la bouche, et ça dans le coeur. Nous nous lions à l'inconnu en espérant que cela soit beau. Un jour nous aimons. Un autre jour nous détestons. Tout se répète, mais rien ne se ressemble. Nous aimons et nous détestons mais jamais ensemble, jamais à deux, jamais tout les deux. Nous nous lions, l'un l'autre. Les surnoms deviennent des mots à aimer, et nous aimons les mots. Nous aimons nos maux qui n'en deviennent plus. La folie s'empare de nous en espérant que cela continue, la drogue se diffuse, la drogue se perfuse. Nous nous lions envers et contre tout en espérant que cela en vaille le coup. L'inconnu est devenu l'essentiel. Et l'essentiel est devenu notre inconnu. Nous croisons des gens, que nous apprenons à connaître, qui nous plaisent pour au final disparaître comme ce dessin à la craie sur un tableau. Nous nous lions, à travers des émotions. Le coeur serré nous nous lions, en espérant nous comprendre. En espérant partager quelque chose ensemble. Ensemble ou séparé. Séparé ou assemblé l'un à l'autre. Nous nous lions sur quelques mots, nous nous renforçons à travers nos paroles. Nous nous haïssons à travers nos maux. Nous avons appris à découvrir l'inconnu qui n'est plus. Le sentiment en prononçant son nom fait toujours le même effet. Le coeur battant au rythme des pas fait dans cette aventure ne s'arrête toujours pas. Le voyage est beau le voyage est grand. Nous nous lions. Je me lie à toi. Tu te lies à moi. Et pourtant ce lien se casse. S'effile, ce lien doux devient fissuré, et cette fissure devient une lame qui nous blesse. Je me blesse, tu te blesses, nous nous blessons l'un l'autre. Nous nous lions. L'un l'autre à travers des maux qui ne sont plus des lettres mais des douleurs. Nous nous détestons mais nous continuons dans notre haine à nous lier, davantage et encore. Nous nous lions. Nous nous lions. Nous nous lions et nous nous brisons. L'inconnu redevient l'inconnu. L'inconnu à évité, l'inconnu douloureux, l'inconnu indifférent. Le fantôme qui existe mais qui est mort à travers nos yeux. Le voyage est un souvenir. Les maux sont devenu des mots. Les surnoms sont devenus des lettres. Nous nous brisons. Je t'oublie tu m'oublies. Je ne me rappelle plus de toi, de moi tu ne te rappelles pas. Je suis la fumée connue qui devient une vapeur. Nous nous brisons davantage. L'indifférence comme couverture, l'ignorance comme oreiller, nous nous endormons. A jamais et pour toujours. Nos rêves sont cauchemars, et nos cauchemars ne sont que plus terrible. Nous nous brisons encore et toujours, davantage et toujours plus. A l'excès, à la folie toujours plus loin, toujours plus fort. Nous nous lions. Dans nos douleurs. Et nous arrêtons aussi rapidement que ce regard plongé dans la ruelle qui nous distinguait l'un et l'autre. Tu n'es plus moi, et je ne suis plus toi. Le lien s'efface, et l'esquisse de ce qui s'est passé n'est plus. Nous rattrapons chacun notre tour, morceau par morceau, nous rebaptisons notre histoire dans nos terreurs nocturnes.
Tu n'es plus et je ne suis plus. L'inconnu pour chacun de nous. La tristesse nous empare, et nous nous effaçons l'un l'autre, moi dans ton existence, toi dans ma décadence. Ton nom ne me dit plus rien. Notre histoire n'est plus qu'un souvenir d'une chose floue passée. Tu étais et j'étais. Nous nous lions dans le passé. Nous n'existons plus et pourtant quand la dérive de mon existence s'abandonne au drame de ma vie, je referme les yeux et je nous vois encore, nous regarder pour la première fois, dans ce jardin, nos liens se touchant, s'accrochant, l'un à l'autre.. Oui, nous nous lions encore et toujours. JTH et a jamais ,


samedi 2 juillet 2016

Maman es tu sur le spectre autistique ?

Il y a un avant...
Suis je moi aussi sur le spectre de l'autisme, je ne sais pas, mais c'est le chemin qui semble le plus raisonnable (ou pas), le signe d'un vrai processus vers la maturité.
Après, ceci dit, c'est bien si on arrive sans trop de latence à se départir de cette identité d'autiste pour se diriger vers une réalisation satisfaisante de soi... Mais c'est moins agréable de juste perdre ses illusions autistiques pour se retrouver encore bien peu armé pour se construire sa nouvelle vie... Un peu comme d'avoir non plus le cul entre deux chaises, mais que les deux chaises se soient écartées en même temps...! Et il y a un après … synthèse :

Je ne me demanderai plus si je suis asperger ou pas. Certaines expériences me le dises ou pas. Et puis quel importance. Un rendez-vous chez un psychiatre ne fera pas forcément avancer les choses, et ne me fera pas avancer d'avantage parce que même après, j'en connais certains qui ont encore des doutes, parce que "peut-être que le psy n'y connais rien" et puis "sur tel détail ça ne me correspond pas", etc. N'attendez pas des autres qu'ils vous disent qui vous êtes. Vous seul le savez. Autiste n'est qu'un mot qui définit une façon d'être, qui explique des particularités sans avoir à en dresser laborieusement toute la liste (qui est très longue, ohh bein si puisque chaque personne autiste présente divers variante de ce trouble), c'est juste une facilité pour expliquer une manière de vivre et êtres. Et se présenter comme asperger diagnostiqué avec une reconnaissance de handicap en plus dans mon cas, c'est encore une manière de s'excuser d'exister. Et il y a mille manières d'être asperger, puisque c'est un spectre autistique, donc vous trouverez toujours une différence, où des « gens » qui vous ferons douter.
J'ai fais un test et voici les résultats :
Votre score Aspie : 116 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 106 sur 200
Vous semblez avoir des traits d'Aspie et de neurotypique