dimanche 31 janvier 2016

Et si je meurs violemment, pour combien de temps on se souviendra de moi ?

Mes événements de la semaine 3 à la semaines 6.



J'ouvrais les yeux , avec peine . Rien qu'a sentir la difficulté d'ouvrir mes pupilles .. J'ai directement compris , mon corps qui m'hurlait " Ne te lève pas " j'entendais mon esprit lui répondre " Pas le choix" ... 


       J'aborde ici un événement qui aurait pu être dramatique si je n'aurai pas donné ce coup de volant qui nous a sauvé moi et mon fils,Le vendredi 22 janvier, je rentrai avec Logan, Cette route étroite et sinueuse je la connais si bien. J'avais pris le parti de ranger cela dans un coin de ma tête, et d'éviter au maximum d'y repenser parce que c'est trop douloureux. Mais hier ayant reçu les conclusions de l'expert et de mon assureur, j'ai eu à me replonger la tête la première dans ces souvenirs si redoutés...
Nous sommes le vendredi 22 janvier 2015, fin de journée. Je suis fatiguée, longue journée commencée très tôt toujours mille chose à faire, pouvoir tout Gérer seule, de plus j'avais repris mon activité professionnel depuis seulement 3 semaines. Il est 16h25, comme tous les jours, je fais le trajet matin et soir soir et matin de mon « bureau » à mon domicile  ou de la ville à mon domicile, et à cette heure je ramenais logan de chez le coiffeur. Donc ce jour là, à cette heure, il fait encore jour, le sol avait était détrempé par la pluie des jours précédent, et le matin les routes étaient gelées. Je fais le même trajet depuis 2009, . Sauf , le sort avait décidé que quelque chose viendrait perturber cet engrenage si bien établi... 


    Je roule comme à mon habitude ni trop vite ni trop doucement, la route est sinueuse et étroite, c'est l'heure de « pointe », tout le monde rentre chez lui par voiture, vélo et bus, et ce bus transportant des adultes de l'ESAT. Résultat je me retrouve nez à nez avec cet énorme bus, lui qui n'a déjà à peine la place pour rouler nous freinons qu'au dernier moment dans un virage. C'est inévitable: le choc. J'allais me faire percuter en choc frontal voiture contre bus. Bus: 1 - Kangoo: 0.


         C'est à cet instant très précis, avant le choc, que j'ai vu ma vie défiler sur des secondes qui paraissent des minutes. Pourtant, cet instant, en réalité, est très furtif. Au moment où j'ai vu ce bus foncer sur moi, j'ai su. J'ai su qu'il était trop tard et que je ne pourrai rien y faire: avancer, reculer, freiner, peu importe, les dès étaient lancés. Je me souviens avoir ressenti comme un vide en moi, comme un trou qui m'aspire. J'ai eu des images plein la tête, les idées se bousculaient. Le temps est comme suspendu... 'Et si c'était la fin ?'       'A qui je manquerai ?'    'Comment mes proches prendront la nouvelle ?'    'Je suis trop jeune, ce n'est pas mon heure !'et surtout je laisserai une petite fille de 8 ans seule    « Merde, j'ai peur » et Logan que j'entendais hurler et qui s’agrippait à mon bras.


        Cette fois c'était certain , je devais fuir , partir d'ici au plus vite , de ce lieu qui m'oppressait et écrasé ma liberté . Je n'ai pas d'autre alternative. J'ai courus aussi vite que j'ai pus , mon coeur qui battait contre mes côtes , tel un animal sauvage voulant détruire la cage dans laquelle il se trouve. J'ai courus jusqu'à en avoir mal au jambes , jusqu'à ne plus pouvoir m'appuyer sur mes pieds. J'en suis tombé , ça m'a permis de m'accorder une pause , du moins un instant de répit , avec le silence comme seul compagnon. C'est à cet instant , où dans le calme de la pénombre et avec la solitude comme voisine que j'ai dés lors compris ce que je devais faire.
Fuir ne servait à rien , échapper à mes responsabilités aussi , rejeter la vérité me ferait perdre du temps. Et le temps j'en ai bien trop besoin. Me cacher dans un voile d'illusion ne servirait à rien , pire je ferais naître un espoir inconcevable et ça , c'est bien pire que ce que me réserve mes problèmes. Alors j'ai compris. Le tilt de ma vie , la lumière de mon esprit , l'ampoule de mon âme. Tout ça ne sert strictement à rien à part retarder l'échéance. Alors j'ai abandonner cette fuite d'irresponsabilité .
J'ai fais une chose incroyable. : donner un coup sec sur ce volant et foncer vers ce fossé


           La voiture est dans le fossé, Logan a fini de crier. Je suis sonné et je tremble, Logan lui a replier sa tête dans ses jambes, nous sommes pas blessé


      Le conducteur du bus arrive, à ce moment, très franchement, je n'ai mal nul part, j'ai juste eu très peur du choc. En voyant que nous avons rien, il est reparti prendre son constat, il profite de mon état pour me dire que je roulais trop vite, il commence à remplir, je le regarde stupéfaite Choquée certes mais pas conne, non je ne porterais pas tout les tords. Quelque temps après un fermier et son tracteur passe, le conducteur lui demande alors s'il peut me tirer du fossé, Lui repars me laissant seule. La voiture est difficilement tirée, il l'a met dans un champs, une voiture passe à ce moment, voyant que je ne pouvais pas marcher 2km jusqu'à mon domicile et le fauteuil resté dans le véhicule dont il était impossible d'ouvrir le coffre ou le coté passager, une fois rentré j'appelle mon assurance, il est 18h 11.
Au téléphone, le contact me demande la rue, l'endroit d’où je venais... Je n'avais aucune idée de la rue, j'étais fatiguée et douloureuse, lui me dis de retourner à la voiture et attendre le dépanneur. Je prend alors mon scooter électrique que j'avais gardé, je repars donc en pleine nuit laissant mes enfants à mon aide à domicile, je pensais que celle ci les garderai jusqu'à mon retour et quand j'ai rappeler à la maison alors même que j'attendais le dépannage, je remarquais qu'à 19 h 07, madame était partie laissant seule mes enfants, il est 20h 22 je rentre enfin chez moi
Le lendemain, là, le décor est tout autre. Je suis complètement bloquée du dos et j'ai des douleurs épouvantables aux hanches. Pourtant le père des enfants était là, fallait bien aller faire quelques courses...



Le lend demain


Le lundi matin j’appelle mon employeur, pas de voiture pour aller travailler, je demande si un militaire pourrait venir me chercher c'est NONNN, ils me mettent alors en congé payé, je téléphone alors à mon assureur, à l'APF, idéo acces « transports pour PMR » qui refuse mon transport car pas dans son rayon d'action. Me voilà sans aucune solution, je téléphone à l'action sociale des armée et retéléphone à mon assureur, je demande si un taxi pourrai venir faire le trajet, Devis...

J'appelle donc mon médecin traitant lui expliquant la situation, le rdv est pris pour le 29 janvier il accepte de me mettre en arrêt jusqu'au 08 févier, mes douleurs sont toujours persistante et je dors très mal la nuit.
Contrairement à mon très chèr employeur je ne chaume pas malgré la fatigue, je viens de mettre une option d'achat sur un kangoo Happyaccess essence BVA avec seulement 6500 KM.

Un SMS arrive, il est 11 h 12,nous sommes le lundi 25 janvier c'est mon aide à domicile qui me fait part de son arrêt de travail pour 2 semaines. (Dans un autre post je vous énoncerai les "petits soucis" que je rencontre avec elle depuis quelque temps




Et les aides à l'aménagement d'un véhicule dans tout ça ?


Dans le secteur public 


Ha oui j'oubliai quand nous avons l'ACTP il n'es pas possible d'avoir une aide pour les aménagements du véhicule sans passer à la PCH.

Mon très chèr employeur voudrai me mettre en invalidité, déjà le médecin expert disait que je pourrait pas accéder à un emploi et le comité médical m'a accordé 3 mois en mi temps thérapeutique.
Mon emploi est remis en jeu car le médecin de prévention adhère à l'avis du médecin conseil, un combat de chaque instant pour leur prouver ma volonté malgré mon handicap qualifié de lourd et ma situation très personnel de parents d'enfants handicapé

           1.         le taxi 
(hauteurs de prise en charge FIPHFP 140 € ttc/jour)sur la base d’une préconisation du médecin de prévention,

adresser à Mme X un dossier comportant :
- la préconisation médicale (c’est le document dont découle toutes les autres pièces. Tous les autres documents seront donc postérieurs à la date de la préconisation).
- la demande écrite de l’agent avalisée par le chef de service direct sur laquelle l’agent indiquera :
               - le nom du prestataire qui répond le mieux à son besoin,
               - sa renonciation à la prestation de compensation du handicap ,
- deux devis de taxi sur lequel apparaîtra le nom de l’agent et le tarif journalier pour un transport comprenant la prise en charge de l’agent à son domicile jusqu’à son bureau et retour pour tous les jours travaillés.
- une copie de sa RQTH . 

2.       L’aménagement du véhicule : (hauteur de prise en charge FIPHFP : 10 000 € ttc).

Le dossier devra comporter :
- La préconisation du médecin de prévention, (c’est le document dont découle toutes les autres pièces. Tous les autres documents seront donc postérieurs à la date de la préconisation).
- la demande écrite de l’agent avalisée par son chef de service direct, sur laquelle l’agent indiquera :
               - le nom l'aménageur qui répond le mieux à son besoin,
               - sa renonciation à la prestation de compensation du handicap
- deux devis d’aménagement sur lesquels apparaîtra le nom de l’agent,
- une copie de sa RQTH.


Dans le secteur privé


Aide de l'AGEPIPH :
le demandeur devra faire la preuve que l'aménagement de ce véhicule est indispensable pour accéder à un emploi identifié, conserver un emploi actuel ou participer à une formation professionnelle.

]Actions et montant
Acquisition d'un véhicule : participation à l'achat du véhicule dans la limite d'un plafond de 4 575 euros.

Aménagement d'un véhicule : participation au coût de l'aménagement du véhicule. La subvention ne dépassera pas 50% du coût total de l'aménagement et est plafonnée à 9 150 euros.
 

Aujourd'hui 31 janvier je suis toujours sans solution.



Ce que je retire de tout cela au final, c'est d'avoir pris conscience que tout ne tient qu'à un fil en fait, la vie, le destin... Ce jour là, les conséquences auraient pu être tout autres, bien plus graves. Dramatiques mêmes. Mais aujourd'hui, je suis là, je vais (presque) bien et je me dis que j'ai eu de la chance. Oui, appelons ça, comme ça: de la chance. Comme un signe que la vie m'aurait envoyé pour m'indiquer de plus (ou mieux ?) profiter de chaque instant, de transformer cette vulnérabilité en force, en envie de vivre de belles choses quoi qu'il puisse arriver...

La beauté des choses que nous avons , nous la créons tout d'abord. Je n'ai pas peur de la mort. J'ai peur de ne pas avoir le temps de faire ce que j'ai à faire. Surtout, de bien le faire. Plus l'effort est intense, plus la victoire est grande. 



J'ai marché , marché ... Calmement mais avec détermination. En direction de mes cauchemars . J'ai appris en cette courte période que nous ne pouvions mérité qu'un filament de lumière seulement après être passé dans la tornade qui nous fait devenir seul , dans le combat solitaire que nous devons tous mener . Alors j'ai marché , et je ne vous caches pas que j'ai trébucher . Mais la force d'un homme ne se mesure pas au nombre de pas qu'il peut faire sans tomber , mais au nombre de fois où il se relève.





dimanche 17 janvier 2016

CHAP 5 bis : la douleur est amoureuse de la force (2)



Ma vie au boulot : semaine 1 et 2

Il y a toutes sortes d'excuses pour toutes sortes de personnes , tant qu'elles veut bien ne rien faire. Il y a toujours excuse à faire , à dire , toujours un argument pour expliquer que : " non je ne peux pas faire ça " ou " non tu ne comprends pas " c'est toujours plus simple de choisir la simplicité
Toujours les mêmes choses , les mêmes paroles , les mêmes sujets , les mêmes phrases , les mêmes conclusions , et surtout le même résultat. C'est ennuyant. J'ai l'impression de voir le même film avec la même histoire , le même déroulement sur lequel je n'ai aucune influence
On ne me dis pas tout , et c'est parce que le tout n'est pas là qu'on croit que quelque chose nous échappe. J'ai appris sur la mer de la vie que certains bateaux ne veulent pas être secouru. Que la force ne se mesure pas en victoire mais en défaite. Et que la persévérance n'est pas le choix d'un instant , mais celui de toute une vie. Elle n'est pas parti. C'est simplement moi qui me suis égarée. Et aujourd'hui elle m'interdit de prendre le chemin pour la retrouver. Alors que fait-on dans la vie quand la solution à un problème n'existe pas ? Que fais-ton quand on nous dit que l'on y arrivera pas ? Que l'on nous décourage ? Que fait-on quand une issue nous bloque ? On tente de prouver le contraire.On est ce que l'on est. Ni super héros. Ni pourriture. Pas géniale et pas horrible. Mais qui que l'on soit. Quand on dit quelque chose. On assume les répercussions. Sinon il faut préférer se trancher la langue plutôt que de polluer l'air ambiant. Parler c'est beau. Assumer c'est admirable. Agir c'est magnifique
La souffrance pose le dilemme suivant : Soit tu deviens plus fort et tu passes , soit tu ne passes pas maintenant et tu ne passeras jamais. Alors continue. Continue à me faire souffrir , j'en apprend de plus en plus sur mes faiblesses et je les comblent au moment où nous parlons. C'est une question de temps. Une question de temps avant que je sois insensible , que ça ne me fasse plus rien. Fait moi souffrir par plaisir , par procuration , tant que tu me fais souffrir ça me convient. Parce que viendra un jour , où ni chaud ni froid. J'en aurai plus rien à foutre de tes douleurs , de ta vie , de ton existence. Parce que j'aurai transcendé ton petit jeu. J'aurai atteint son but à tel point que j'en acquérirai des milliers d'années lumières d'avance sur toi. Alors joue. Joue , amuse-toi et profite bien. Fait ce que tu le souhaites. Tu as déjà perdu. J'ai appris de tes erreurs. J'apprends des mes incapacités , jusqu'à ne plus en avoir. Tu es le maître pour quelques temps , j'ai dans la tête d'être le maître de l'éternité. Tu restes bloqué dans une sphère qui n'attend que ta fin pour s'effondrée sur elle-même. Mon monde évolue , se métamorphose en même temps que moi. Viendra un jour où je serai plus forte , plus résistante , plus endurante , plus déterminée que toi. Et quand se jour arrivera , si je te croise au détour d'une ruelle , je te regarderai de haut en bas , avant d'en esquissé un sourire du coin de la lèvre en regardant ton doux visage de défaitiste . A ce moment on compara le degré de victoire , la puissance de vaincre , la haine de réussir. Prend moi pour une vénarde qui ne sait pas de quoi elle parle , mais reste jaloux de ma capacité à avouer mes ambitions, tu as honte des tiennes à tel point que tu n'en parles pas , tu ne fais rien pour les réalisés. Ne soit pas amer face à moi , si moi , je décide d'en plus d'y croire , de les réalisés. Alors profite. Profite bien , ta couronne brille sur ta tête , mais de tout ça : ça ne dure qu'un temps.
Peut être qu'au final j'avais tord. Et qu'avec ou sans moi. La conclusion serait la même. J'ai peut être eu tord d'avoir cru que je pouvais changer la donne. Peut être que finalement c'est moi qui veut des gens mais les gens ne veulent peut être pas de moi. Mais puis-je être coupable de ce qu'aucun avant moi n'avait fait ? Je ne sais. Si je dois être pointé du doigt ou être plainte comme une malheureuse bête qui erre. Condamner a ne pas avoir de sens. Ni de but. Sur le trottoir d'une vie qui la refuse. Ni victime ni monstre. Juste le pantin de quelques mains qui l'espace d'un instant veulent bien jouer de moi , pour ce que je peux être ou faire paraître. Sans l'assumer. Peut être qu'en sommes nous ne choisissons pas qui nous sommes mais que les actions que nous faisons le décide pour nous. Suis-je ce que je dis. Ou ce que je fais ? Faut-il préférer la douleur des mots ou la souffrance des coups ? .. Je suis ce que l'on veut bien que je sois.

En attendant emmerdement maximal.



" Je veux me battre. "
" Pour ? "
" Un avenir meilleur."
" C'est sérieux ce que vous me dites ? "
" Bien évidemment. "
" Vous êtes certainne de ce que vous dites ? "
" Très. Je veux me battre pour MON avenir , un avenir meilleur. "
" Je vois.. Un peu égoïste dans l’âme non ? " 
" Je n'ai pas à faire le combat que d'autres doivent se livrer. Si l’égoïsme est représenté par le fait de ne pas vouloir faire le travail que les autres ont à faire par eux-même parce que incapable de le vouloir ils préfèrent crever la gueule ouverte. Alors oui. Considéré moi comme une égoïste , la premiere  même.  "
" Cette définition me plait assez , je vous y rejoins. "
" Plaire ou ne pas plaire , ça n'est pas mon intention. "
" Quelles est donc alors ? "
" Réussir. "
" Réussir dans quoi ? "
" Réussir. "
" La définition de la réussite pour vous , vous pouvez m'en donner une vague idée ? "
" Privée , c'est un.. Comment vous dire ... Une sorte de duel. Un duel éternel entre mon âme et mon coeur , je ne pas comment vous le dire.. Mon âme me montre ce qu'est la réussite. Mon coeur doute de pouvoir le réaliser. Mon âme admet l'ampleur de la tache , mon coeur s'y refuse. "
" Hum.. Un combat entre vous , et vous-même. Continuez. "
" Voilà c'est ça , jamais je n'ai connu un aussi incroyable adversaire que moi-même , quand je pense gagné , je perd , et quand je crois perdre , je gagne. Je ne suis jamais sur de rien, et pourtant c'est moi-même. Je ne me connais pas entièrement , et ça me plait tellement. "
" Pourquoi cela vous plait ? "
" La surprise .. La surprise. "
" Vous pensez y arrivez ? "
" Et bien ou verra bien. "


vendredi 8 janvier 2016

Vous connaissez l'histoire de cette femme, de cet arbre de vie et de son phœnix !




Je souhaiterai que l'on puisse faire une pause , une pause sur ses 54 articles , simplement le temps d'une seconde , parce que je suis hantée. Hantée , triste en tant que personne à part entière. Sortons de ces chapitres , de ses histoires , ses personnages , ses messages , ses morales , au cas où les personnes penseraient que je n'écris que ce qui m'arrive et mon vague à l'âme et qui maintenant depuis quelques chapitres se croissent dans ma tête , comme dans un journal intime , alors que je prend qu'un petit fait qui est réel , qui existe, une émotion , un moment , une personne que je connais , où tout autre chose , et qui par ça , j'émarge , d'imagination , de création. Oui , voilà le secret. Alors quoi ? Tout est vrai ou tout est faux ? Suis-je en train de vous mentir ou de vous déclaré la plus pure des vérités ? A vous de voir. C'est ça , c'est exactement ça. A vous de vouloir y croire , de ne pas y croire , d'accepter , de refuser, c'est peux être la raison que qu'aucun d'autre vous de ne pas commenter mes articles !


Bref vous voilà maintenant sorti de ces chapitres , il y a vous et moi , vous vous appelez comment ? Vous vous êtes jamais trop présentés, vous avez certainement de très jolis prénoms , je ne vous connais pas , mais vous , vous connaissez mes chapitres , et je vous parle à vous , vous derrière votre écran, chaque mot est unique pour vous autant que vous soyez , aussi peu d'intéressé il y a . Peu importe quand vous le lisez , le matin , le soir , la nuit .. Si vous le lisez à moitié , entièrement ou même si vous vous remettez à le lire plusieurs fois. J'ai envie de vous faire part de ma hantise , de ma petite inquiétude en tant que .. "Personne". Tout d'abord j'espère que vous allez bien , j'aimerai vous tutoyez mais je ne vous connais pas , et je n'ai pas le plaisir malheureusement de votre connaissance , même si j'ai mis à disposition une boite mail


Donc si vous êtes en train de prendre votre petit déjeuner , ou simplement de lire ça en passant par là , ou encore d'avoir qui sait , par chance et par luxe pour moi-même votre habitude de me lire depuis longtemps , ou encore miracle et hommage à moi-même et à mon oeuvre , si je peux l'appeler ainsi , vous lisez absolument tout de mes articles


en ayant accepté mes fautes et mes mots qui manquent , eh bien.. Ne partez pas , j'ai besoin de vous , qui que vous soyez. J'espère vraiment que vous allez bien , parce que moi je suis tiraillée , je vous assure que ça me ronge. Et je voudrai non pas une réponse de votre part. Mais simplement vous amenez à une réflexion très simple qui ne cesse d'être depuis que j'ai ce carnet informatique.. Oui , carnet informatique .. J'ai du mal à dire "blog" .. Enfin donnez-lui le nom que vous souhaitez ,


Haha , je vous vole votre temps pour une question aussi simple ,

Et si les mots pouvaient soignés les gens ? 
et pardon si vous vous attendiez à une histoire comme l'annonçait le titre du chapitre , ou bien à quelque chose de différent.. Mais je vous avoue que c'était quelque chose qui me dérangeait.

je réfléchis toujours , vraiment , toujours , toujours. On dit de moi que je me complique la tâche , mais non je vous assure mais pour moi tout semble clair aujourd'hui , il y a juste certaines choses où je remet en cause la façon de la pensée et de la voir, aujourd'hui je pense que je n'écrirai plus dans mon carnet informatique, cela m'a beaucoup aidé à un certain moment de relire certaine épreuve pour les replacer chronologiquement dans mon autobiographie «  l'accrocheuse, histoires pas très banal d'une maman handicapée et de ses enfants autistes »




Suffit-il seulement de ça ? D'écrire , et pouf , tu es écrivain ? Je .. Honnêtement en réfléchissant à ça , je ne peux pas accepter l'idée d'être écrivain , je ne le mérite pas. C'est quelque chose de plus profond non ? Cela a une profondeur de l'âme beaucoup plus poussée ? Au niveau de l'esprit , de la pensée ? Du désir d'écrire ?  J'ai ce désir de partager, de savoir si mes écris plairont mais aussi peut-être de me sentir moins seule aussi.

samedi 2 janvier 2016

Chapitre 5 : la douleur est amoureuse de la force (1)

Paroles :
Eh bien, vous pouvez dire à tout le monde,
Oui, vous pouvez dire à tout le monde
Allez-y et dites à tout le monde
Que je suis l'Homme (x3)
Oui, je le suis (x3)
Je suis l'Homme (x3)

Je crois en chaque mensonge que j'aie dit,
J'ai payé pour chaque cœur que j'ai volé,
J'ai joué toutes mes cartes et je n'ai pas failli,
En fait, ce n'est pas si difficile quand on a une âme.

Ce monde est le mien.

J'ai entendu quelque part que la vie était un test,
J'ai franchi le pire mais je continue à faire de mon
mieux,
Dieu m'a modelé d'une façon différente,
Puis il a brisé mon moule pour que je sache que je suis
bénit.



" Tu n'as pas l'autorisation de t'arrêter. "
" Je sais. "
" De perdre. "
" Aussi. "
" D'imaginer une seconde la défaite. "
" Exact. "
" Même si la victoire est petite il faut savoir la prendre pour préparer la prochaine. "
" Oui. "
" Alors si tu sais tout si bien. Explique moi. "
" Quoi donc ? "
" Pourquoi tu te retrouves à bouffer le sol ? "
" Contrairement aux autres , je ne cherche pas les victoires simples. "
" C'est normal avec quelqu'un comme moi tu n'en as pas le droit. "
" Tu ne me demandes pas ce que je cherche ? "
" Tu vas me le dire de toute façon. "
" Exactement. Je ne cherche pas les victoires toutes faites. Je ne cherche même pas les victoires. "
" Exprime toi je t'en prie. "
" Je ne cherche pas les victoires. "
" Tu te refuses à gagner ? "
" Non. "
" Alors quoi ? "
" Je me refuse à gagner là où il faut gagner. "
" Comment ça ? "
" Je veux gagner là où personne n'ose gagner , où personne ne veut gagner. "
" Il n'y a ni endroit , ni moment où gagner . "
" C'est là que tu te trompes. Il y a toujours un instant où la victoire survient et c'est là qu'elle prend tout son sens , que dans l'instant du geste nous définissons des efforts gâchés , ou des douleurs enfouies pour libérer la puissance de cette réussite qui est à l'échelle de ce que nous sommes. "
" Partons de cette idée.. Où veux-tu gagner. "
" Dans la défaite. "
" Comment ça ? "
" Je veux faire naître une victoire dans la défaite même. "
" C'est impossible, si la défaite est annoncé il n'y a pas de victoire possible. "
" Si , le moment où l'on décide de peser le pour et le contre d'une victoire d'une défaite. Je veux faire changer la balance. "
" .. Tu es .. Tu es en train de me dire que tu veux gagner quand tu vas perdre ? "
" Exactement je veux gagner alors que je perds. Je veux me mettre a perdre pour gagner. "



" J'aime ce coeur qui me fait battre. Je lui en suis reconnaissant de me permettre de vivre, je suis reconnaissante à mes poumons de me permettre de respirer l'air frais du levé matinal. A mes yeux de me permettre de voir la beauté du monde. A mes roues de me donner l'opportunité d'aller à la recherche d'endroits plus beaux encore. A mes oreilles pour me faire entendre le silence, ou cette musique :



Le jour où l'on rencontre quelqu'un qui s'est battu toute sa vie pour réussir. Et qui n'a pas le sens de la douleur, ni l'idée de l'abandon. Notre vie n'en devient pas changée, ni améliorée, non.. Elle commence , tout simplement. Le drame de cette société, de cette putain de société, c'est que soit vous êtes assez fort pour la dominé, soit c'est elle qui vous domine ; Impossible de vivre avec, ou dedans.






Dans 2 jours je serai sur le front, bein oui je vais tout de même retravailler pour la Marine Nationale : alors motivation à fond les oreilles. 

vendredi 1 janvier 2016

Les raisons d'une vie : un nouveau départ





Les résolutions tout le monde en parlent , beaucoup s'y engagent , pas mal s'y tiennent et finalement très peu réussissent. Elle est venue , soudainement , dans ma nuit , trempée de sueur , à l'aube du jour du nouvel an. Elle m'a frappé le visage , violenté l'esprit , abusant de ma passion , j'avais l'adrénaline dans mes veines , et le sang qui montait à la tête . Je n'ai pas pu me rendormir . Mon coeur s'est compressé puis à implosé en lui même. La révélation. L'objectif , le but , celui qui en l'ayant donnera un sens à cette future année. 
Voilà quelques jours que cette envie d'écrire cet article me trotte dans la tête. Il faut que ça sorte. Je ne sais par quoi commencer car j'ai plein de choses à dire... Plein de choses qui m'occupent l'esprit. Je crois qu'au lieu des traditionnelles bonnes résolutions de début d'année, je vais plutôt formuler un gros pari sur l'avenir. 2016 sera l'année où beaucoup de choses changent (et changeront) dans ma vie. Mais la plus grande nouveauté de ce mois de Janvier, de cette nouvelle année qui commence, c'est le fait que je vais retravailler lundi, Ce que je peux ressentir est assez intense. Mais également assez compliqué. Je suis partagée entre deux sentiments assez contradictoires : l'impatience et l'appréhension. Je suis évidemment ravie d'avoir pu convaincre le comité médical, mais à côté de ça, j'ai peur. J'ai peur mais aussi je doute. Je doute de moi. De mes capacités à assurer. C'est peut-être difficile à comprendre mais quand on n'a pas travaillé depuis plus de 4 ans, c'est difficile de savoir encore ce que l'on vaut. Dans le monde du travail, entendons-nous bien.Voilà maintenant presque 5 ans que je n'ai pas travaillé étant donné que j'étais en congé de longue durée. Et j'ai surtout peur de deux choses la première est qu'on ne me fasse pas confiance et qu'ainsi on m'isole du reste de mes collègues et la deuxième sont les rapports humain surtout que d'après certaines dires je serai partie au bon moment.
Beaucoup de personnes se retrouvent seules ou isolées pour la Noël ou pour le réveillon de la Nouvel année, la solitude est un état lourd de conséquence sur le moral. «



"La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes. "
- Khalil Gibran
Tout le monde souffre de solitude qu'elle soit consciente ou inconsciente, le sentiment de solitude est en ces jours de fêtes encore plus pernicieuse, voici ce que j'ai envie de vous dire. 



Il y'a deux cent ans de ça , un philosophe anglais dont je tairais le nom disait , que quoi qu'il se passe nous ne sommes jamais seul . Jamais. Nous sommes entourés de monde , des amis , des inconnus , des connaissances , nous les voyons vivre , et désirer de meilleurs horizons tout comme n'importe lequel de nos rêves personnels. Il y expliquait , qu'il était impossible même de se croire seul. Du fait que nous sommes connus de nos amis ou bien d'une personne dont nous avons attirer l'attention dans une ruelle sans vraiment y accorder la moindre importance. Nous ne savons rien , et ce philosophe part de ce principe . Nous ne pouvons donc jamais savoir qui peut nous accorder la moindre valeur , d'ailleurs savez-vous si quelqu'un dans la lecture de cet article pense à vous ? Combien de personne pourrait le faire ? Combien de personne sont en train de le faire .. Sans que vous le sachiez . C'est de là que la force de sa pensée gagne tout son sens. Si nous sommes entourés de gens , et que inconsciemment peut être plusieurs personnes pensent à nous en nous accordant une importance , alors nous ne sommes jamais seul. Le philosophe nous expliques ensuite , que c'est nous mêmes qui décidons de cet exile , et de nous infliger cette propre douleur à nous mêmes. La solitude ne serait donc qu'imaginaire et alors dans ce cas une fuite inconsciente de nos liens avec les autres ? Sincèrement je suis fasciné par ceci.

Je ne suis pas le genre de personne très nostalgique , pourtant j'avouerais avec honte que je regarde souvent mon passé , mon chemin , certain événements qui auront marqués ma vie. Juste pour voir déjà le chemin parcourus. Bien sûr , c'est à ce moment là que la nostalgie me reprend. L'envie de revenir aux moments passés simplement pour les revivre , ressentir les mêmes émotions. Malheureusement pris au cou par cette nostalgie qui comme un poison doux m'enveloppe . Je dois rejeté toutes émotions , et donc abandonné les souvenirs qui me sont bien trop cher. Parce que rien ne sert de se faire souffrir pour un oui ou un non. Je ne veux pas me faire souffrir inutilement , les moments sont passés. Mais que d'émotion. Alors c'est ça la vie ? Se retourner dès qu'on le peut sur notre bout de vie et aspirer à de meilleur choix et meilleur comportement à un moment donné ? Alors comme un lecteur avisé , je referme les pages d'une histoire passé , pour m'abandonner à dévorer les lignes du présent. Lecteur solitaire , tragiquement nostalgique malgré lui ? Je n'en sais rien, une chose est de nouvelle fois certaine dans ce nouvel ordre mondial qu'est mon monde. Je n'oublie rien ni personne.


Je profite de cet article pour vous souhaiter une merveilleuse année 2016. Qu'elle vous apporte tout ce que vous souhaitez et que vous puissiez approcher chaque jour un peu plus de vos rêves. Et surtout, que la santé soit bonne. Je vous souhaite plein de bonheur à venir.