Pour
commencer, un diagnostic est IMPÉRATIF pour qu'une personne autiste
puisse se construire et aller mieux. Ceux qui disent le contraire
sont des idiots, surtout s'ils sont psychiatres. Quand je dis
diagnostic, je veux dire une reconnaissance extérieure à soi. Mes
enfants ont été livré sans mode d'emploi, la description de
l'autisme par la psychiatrie est donc assez utile pour nous donner
quelques repères sur leur personnalité hors normes. Si vous
achetez un ordinateur, que vous l'allumer et que vous essayer de
l'utiliser en pensant qu'il fonctionne sous Windows 8 alors que
c'est Linux qui est installé dessus, vous allez piquer une crise de
nerf ! Il faut que vous soyez au courant que c'est Linux, et il faut
vous former pour l'utiliser. Ici, c'est pareil. Pour eux, leur
système interne est différent de ce qui existe habituellement, ça
s'appelle autisme, avec diverses variantes (Asperger, TED, Kanner).
Ce n'est pas une maladie, ce n'est pas un virus, ce n'est pas une
déficience, c'est juste une organisation cérébrale différente,
c'est sûr que comparativement, certaines parties semblent
déficientes,
Dans
ma vie, j'ai tendance a aller trop vite, j'y peu rien c'est ma
manière d'être, malgré mon handicap je suis lente pourtant je suis
vive et le matin, c'est plus fort que moi, j'ai encore tendance à
les faire accélerer alors qu'ils sont tout à fait capable de
réaliser des choses calmement, méthodiquement, et avec une
meilleure qualité, si je ne suis pas derrière eux pour les
presser. A l'école, les trois quart du temps, quand
les gens vous stress, c'est juste pour se passer les nerfs sur
quelqu'un et non seulement c'est inutile, mais en plus c'est contre
productif, parce que le stress paralyse !, cependant il faut
stucturer leur temps afin qu'ils ne mettent pas 1 heure pour écrire
5 mots.
Cela
est vrai pour tout le monde, mais c'est encore plus vrai pour une
personne autiste. Car le nombre d'informations à traiter est
supérieur à la moyenne, par conséquent, il faut le temps de faire
le tri, et ça sera impossible à faire s'ils sont est en état de
stress. Il faut être calme, il faut leur parler gentiment, il
faut les aider dans leur tâche de traitement de l'information
en supprimant si possible toutes celles qui ne sont pas
vraiment.
J'ai pris conscience de tout il y a quelques jours, pendant les vacances, en mangeant avec mes enfants. J'ai pris conscience à quel point je l'ai ai toujours poussé et mis sous pression, sans voir que ça les bloquait, que ça les empêchaient de bien faire les choses, parce que dans leur tête, ils font attention à tous les petits détails insignifiants, que moi, avec les années, j'ai un peu appris à mettre de côté. Alors ils sont encombrés dans leur tête avec des tas de choses qui ne sont pas en rapport avec la situation présente, et je ne l'ai jamais respecté, moi qui handicapé comme eux mais neurotypique. C'est dur quand on est soi-même concerné de voir qu'on a tellement été formaté par une société qui fonctionne différemment, qu'on est même plus assez libre pour prendre soin de ses propres enfants en faisant du fait qu'on porte une différence soit une chance car il faut les comprendre pour les aider.
Alors rassurez vous, ma formation à Linux n'ai pas fini, je n'ai acquis que les bases de son fonctionnement.
De nombreuses campagnes de sensibilisation à l'autisme existent. Elles sont toutes aussi émouvantes et touchantes les unes que les autres. Mais on ne s'est jamais vraiment plongé dans ce que ressentait un autiste. Alors qui de mieux pour évoquer ce sujet qu'une véritable autiste ? Ce petit film a été réalisé par Carly Fleischmann, une fille de 19 ans aujourd'hui mais qui en avait 17 lors de cette réalisation. La scène se situe dans un Starbuck's Coffee. Elle est en compagnie de sa soeur et de son père. Alors que tout le monde essaye de prendre soin d'elle, Carly n'a qu'une seule envie : pouvoir vivre comme les autres. Mais comment faire lorsque tout le monde a les yeux rivés sur vous ?
J'ai pris conscience de tout il y a quelques jours, pendant les vacances, en mangeant avec mes enfants. J'ai pris conscience à quel point je l'ai ai toujours poussé et mis sous pression, sans voir que ça les bloquait, que ça les empêchaient de bien faire les choses, parce que dans leur tête, ils font attention à tous les petits détails insignifiants, que moi, avec les années, j'ai un peu appris à mettre de côté. Alors ils sont encombrés dans leur tête avec des tas de choses qui ne sont pas en rapport avec la situation présente, et je ne l'ai jamais respecté, moi qui handicapé comme eux mais neurotypique. C'est dur quand on est soi-même concerné de voir qu'on a tellement été formaté par une société qui fonctionne différemment, qu'on est même plus assez libre pour prendre soin de ses propres enfants en faisant du fait qu'on porte une différence soit une chance car il faut les comprendre pour les aider.
Alors rassurez vous, ma formation à Linux n'ai pas fini, je n'ai acquis que les bases de son fonctionnement.
De nombreuses campagnes de sensibilisation à l'autisme existent. Elles sont toutes aussi émouvantes et touchantes les unes que les autres. Mais on ne s'est jamais vraiment plongé dans ce que ressentait un autiste. Alors qui de mieux pour évoquer ce sujet qu'une véritable autiste ? Ce petit film a été réalisé par Carly Fleischmann, une fille de 19 ans aujourd'hui mais qui en avait 17 lors de cette réalisation. La scène se situe dans un Starbuck's Coffee. Elle est en compagnie de sa soeur et de son père. Alors que tout le monde essaye de prendre soin d'elle, Carly n'a qu'une seule envie : pouvoir vivre comme les autres. Mais comment faire lorsque tout le monde a les yeux rivés sur vous ?
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