vendredi 28 juillet 2017

Réagissez. Appels aux témoignages






Aujourd'hui, savoir que derrière ce blog, il y a peut-être des personnes qui trouvent des réponses à leur questionnement me fais du bien et de tel post m'obligent à me lancer des défis car c'est pas parce que depuis 3 ans je suis en perte d'autonomie que je ne fais rien. Comme si j'étais secrètement investie d'une mission envers mes lecteurs, cela me plaît parce que cela m'oblige à donner le meilleur de moi-même. De trouver chaque jour cette petite chose un peu folle à tenter. Juste pour voir si c'est possible. Pour voir si j'en suis capable, depuis cette même date j'écris ma bibliographie, pour moi c'est essentiel et si je peux transmettre un peu de mon expérience j'en serai comblée.

Mais voilà, je ne reçois aucun témoignage de vous chèrs lecteurs, je conçois qu'il n'ai pas évident de déposer sa griffe, ou encore vous voulez réagir mais vous ne savez pas trop comment car ce que je vie m'appartient et vous vous dites : oui mais je ne suis pas elle, oui je conçois qu'il n'ai pas toujours évident de synthétiser nos idées ou réflexions, mais croyez moi cela me peine de ne pas vous lire à mon tour. Je vous rappel qu'il y a une page mon livre d'or alors n'hésitez plus
Je trouve cela très enrichissant d'échanger diverses expériences. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai ouvert ce blog, alors réagissez.
En vous remerciant de faire vivre chaque jour mon blog, mais qui permis d'entre vous sont de passage et combien me suivent depuis mes débuts ?
Et franchement,  cela m'aide à voir la vie comme un défi et c'est un formidable moyen de la manger à pleines dents, non ? Alors, depuis quelques temps, c'est mon moteur, c'est ma vie. Grâce à vous, je revis, cependant je me trouve parfois si seule,

vendredi 14 juillet 2017

l'histoire du voyageur qui voulait (V)ivre




Et un jour j'ai réalisé que tout ça avait pris fin bien avant que je n'ose le réalisé. Le temps n'avait pas attendu mon accord pour faire ce qui devait être fait, il ne m'a pas comme une mère cajoler entre ses bras en me demandant d'accepter. Il l'a fait, silencieusement et je peux jurer qu'il n'y avait pas de bruit mais que le vacarme en moi était bien présent. Une fissure silencieuse qui se faisait, pendant que le monde tournait, je vivais une fissure interne qui me déchirait la poitrine et me séparait l'âme en deux, tandis que le monde lui tournait, et continuait de vivre.

C'est une fin d'après-midi que j'ai réalisé ça, que j'ai réalisé que c'était bel et bien terminé et que rien n'avait attendu que j'accepte, que la vie n'attendait rien de personne à part elle-même pour continuer sa route et qu'au-delà d'avoir la prétention de croire que nous bâtissions nos propres routes, j'avais emprunté avec ou sans mon accord, inconsciemment la route qu'elle m'a prédestinée.

J'aurais pu me sentir trahis, et il est vrai que je l'ai été, mais je me suis trahis moi seule dans cette histoire. En croyant et en m'efforçant de me dire que si ça n'existait pas pour moi ça n'existerait pas tout court. La réalité cet après-midi là est venue me dire que peut importe que j'accepte que cela existe ou non, que l'essentiel n'était pas de savoir si j'allais dire oui ou non à ça. Mais simplement que ça existait que je le veuille ou non et que l'existence de cette chose n'allait pas cesser parce que je l'avais décidé. Parce que je ne suis qu'une humaine qui pitoyablement tente de tenir en équilibre son présent sans sincèrement y arriver.

J'ai compris que bien des choses nous dépassent, que bien des choses restent longtemps un mystère pour nous et que bien du temps plus tard nous avons l'opportunité de peut être les comprendre. Cet après-midi là j'ai accepté le fait d'avoir été immature en niant la réalité. On ne refuse pas la réalité, elle existe qu'on le veuille ou non. Que la vérité n'est jamais bonne ou mauvaise à entendre, que tout dépend de notre capacité d'acceptation. D'être capable d'accepter ce qui est envers et contre ce qu'on désir qui soit. Et c'est là, la chose la plus douloureuse que la réalité puisse nous enseigner.

Mais c'est aussi la meilleure, la plus productive, celle qui nous rappelle qu'il faut vivre le présent tel qu'il est, tel qu'il se présente à nous, que modifier les choses qui nous entourent pour qu'elles puissent nous paraître plaisantent n'est pas de notre ressort et ne les rends pas plus vrai. Nous ne pouvons manipuler ou modifier ce qui est à l'extérieur de nous sans nous donner les capacités d'être en accord avec nous-même, et être en accord avec nous-même inclut nécessairement l'obligation d'accepter ce qui est. 

En acceptant ce qui est, nous partons d'un constat de base, d'une réalité qui est et qui continue. De là, nous pouvons oser vouloir l'améliorer, et la rendre meilleure. Mais sans ce pas de l'extérieur vers l'intérieur, du monde qui rentre en nous.. C'est aussi peu probable que de rêver la vie. Souvent les gens osent vouloir imposer ou proposer leur vision des choses, ce qui naturellement amène à beaucoup de choses qui améliorent notre quotidien, mais il faut savoir faire preuve d'humilité et ne pas en permanence croire que c'est à nous d'apporter quelque chose au monde, le monde a su se débrouiller avant notre existence et saura tout aussi bien le faire après... Il faut accepter que ce soit le monde qui nous enseigne des notions.

Et le monde cet après-midi m'avait appris une de ces choses. J'ai compris que malgré tout l'amour que je ressentais pour toi, je devais te laisser aller, te laisser partir pour un temps pour arranger notre avenir, parce que j'avais beau t'aimer aussi profondément que je le souhaitais ça n'aurait rien changé. La vérité que j'ai nié était que je ne serais tout pour toi, j'ai douté tu sais longtemps je me suis demandé si tu serais suffisamment bien pour moi... et puis j'ai eu envie et j'ai toujours envie de faire ma vie avec toi. Au milieu de tout ça j'ai enfouis profondément la vérité que je savais être vraie, celle que je n'avais pas su accepté à l'instant où je t'ai demandé de passer du temps et de l'amour avec moi, de partager tes émotions et de dépensé rire et chagrin à mes côtés.

Au plus profond de moi je savais que je te rendrais satisfait de cette vie, de cette manière de vivre et de faire, mais que tu ne serais jamais totalement heureux. Bien évidemment tu le serais parfois et parfois aussi tu serais triste. Parce que notre vie est à l'image d'un yo-yo avec des hauts et des bas. Mais petit à petit, à chacun de tes rires durant nos blagues, à chacune de tes colères durant nos disputes, ou de tes gémissements durant nos actes je comprenais la réalité de la chose que je tentais de fuir.

Au début je me disais que c'était une idée stupide, une de ces idées que les ados ont durant leur période amoureuse de ne pas se croire suffisamment bien pour quelqu'un de croire que, c'est à eux de décider de ce qui est bien pour les autres... Et il m'a fallu du temps avant de commencer à comprendre que c'était plus que ça, que c'était simplement notre nature, notre manière à nous d'être et d'interagir ensemble qui faisait que nous ne pouvions pas aller plus loin. Je n'ai pas supporté l'idée et je l'ai refoulé, encore et encore mais elle revenait puisque on ne peut pas échapper à la réalité. 

Je jure que j'ai tenté par tout les moyens de savoir si c'était la réalité, si ça n'était pas un de mes rêves stupides, si ça n'était pas une pensée folle de ma part ou même le dégout profond que je ressens envers toi (parfois) qui me faisait pensé ça. J'ai même étais jusqu'à croire que j'aimais détruire ce que j'aimais le plus pour me rendre plus malheureuse mais c'est faux.. C'est faux je ne suis pas aussi sadique avec moi-même, je ne suis pas aussi dangereuse pour ma propre existence au point de saboter la précieuse chose, la précieuse raison que tu es de me faire sourire même dans mon malheur.

C'est là que j'ai doucement été capable de le réaliser. Oui je te rendais heureux, oui nous sommes bien ensemble, mais je savais aussi que oui, ta famille laissé au pays, te rendais nostalgique, que les musiques que tu écoute, les photos que tu regarde te mettent parfois la larme à l’œil. Et je savais déjà ce que tu me dirais, que ça n'est pas à moi de choisir avec qui tu as le droit ou non d'être heureux et qu'être heureux avec moi c'était être heureux tout court. Mais ça me minais tellement le moral et le goût des choses de savoir  que seul, ta clope à la main et ton ver de vin, ton esprit n'est plus près de moi mais là-bas dans les montagnes que tu chéri et dont tu relate souvent tes histoires d'enfance.

Aujourd'hui je te laisse partir car je sais que tu me reviendra car depuis le 10 juillet 2017 je suis devenue ta femme et qu-à ton retour, tout aura changé et qu'à ton prochain voyage, le premier jour je vivrais le henné, le deuxième jour le wtia et le dernier jour c'est la dokhla.