Ou le politiquement correct d'un officier et d'une Attaché d'Administration de l'Etat (AAE)
Départ sans rancœur d'une AAP1 |
Le vocabulaire est la marque
d'appartenance, de rang social, de distinction d'une éducation.
C'est le fil d'ariane du degré de valeur d'une personne, du
respect qu'elle peut avoir envers elle-même, quand elle se
présente aux autres. Le vocabulaire ainsi que la manière dont
vous êtes habillés sont les deux premières impressions que vous
donnez à quelqu'un. Mais l'un peut aller sans l'autre. Si un
homme est habillé en smoking mais qu'il parle comme un jeune
lycéen dévergondé dont la politesse rime avec "levrette",
le smoking n'en sera pas plus qu'un simple ensemble de jogging.
Tandis qu'un homme qui porterai ce même ensemble de jogging mais
qui lui, se présenterai d'une manière bien plus délectable,
avec plus de savoir vivre, montrant ainsi la base de son
éducation, et ses principes comme présentation. Alors l'ensemble
de jogging respirait l'élégance et la classe. Car l'élégance
comme la classe, ne vienne pas des objets, ni des vêtements, mais
bien de la manière dont la personne les porte, et s'y ressent. Le
vocabulaire tout comme l'habit est l'extension de soi. La
présentation de ce que nous sommes. Le vocabulaire est la
culture, l'intelligence, les bonnes manières, le savoir-vivre, le
politiquement correct, il est la preuve que vos parents vous ont
éduqué, correctement éduqué. La vocabulaire prouve à lui seul
que les valeurs, les mots, les principes sont pour vous d'un
intérêt fondamental dans ce que vous êtes et accomplissez
chaque jour. Il est une carte de visite en velours sur laquelle
aucun doigt se refuserait à la voyager sans plaisir. Le
vocabulaire est la culture de la littérature, de vos lectures, il
n'est non pas la présentation unique et solitaire d'un être,
mais d'une multitude de champ de vision, de connaissance et de
respect. Car en effet, le vocabulaire est un respect envers les
autres, mais avant tout envers soi-même, mal parler est mal élevé
, mais aussi rabaissant pour la personne qui le fait, et qui ne
donne aucun doute sur ce qu'elle est, et sur le degré
d'importance de choses communes à une bonne éducation. Il n'y a
rien de plus rabaissant qu'une mauvaise utilisation du
vocabulaire. Je ne ferai pas de manière, car je suis moi-même
quelqu'un qui parle de la pire des façons, je ne ferai pas non
plus la leçon sur cela, mais je suis consciente de ce qu'est le
vocabulaire et son effet. En cela, je peux promettre une chose,
habillé d'un costume ou uniforme, nul homme ne doit paraître
vulgaire, et je tâcherai du mieux qu'il soit pour remplir ce rôle
à mon tour. Le vocabulaire est l'essence de la valeur des mots.
Les mots peuvent tout changer, les mots peuvent sauver. Mais ça,
le monde l'a oublié
Tout le monde n'a pas
les mêmes limites, ni les mêmes considérations. Il ne faut pas
être étonné que certains puissent avoir un seuil de tolérance
inférieur au nôtre, craquer au quart de la moitié de ce que
l'on a accepté d'eux, dans l'autre cas il ne faut pas être
étonné que certains ne considèrent pas nos problèmes comme de
véritables problèmes
Le monde est un terrain où plusieurs tempêtes existent, et
malheureusement pour nous, certaines ne sont pas faites pour être
gagnées. Aujourd'hui je ne devais et ne pouvais simplement pas
gagner. Aujourd'hui il faut apprendre. Et c'est dur, parce
qu'aujourd'hui la leçon est lourde de sens. Les moments
difficiles ont un sens caché, nous apprendre à grandir et je
trouverai en celui-ci la raison d'être. Je trouverais en cette
douleur la raison qui me pousse à avoir mal, et je ne donnerais
ni carburant ni même un moyen de maintenir cette haine
grandissante. A la haine j'ai préféré le mépris, pour la
simple et bonne raison que le mépris est une haine raisonnée,
sous contrôle, elle n'est pas folle, sauvage et imprévisible
parce qu'elle n'est pas dictée par nos sentiments, simplement par
notre esprit. La haine est une terre brûlée qui se répand à
même sur nous avant d'envahir les autres, et j'ai trop donné
pour ça, j'ai trop perdu pour ça, j'ai trop sacrifié pour ça
Je ne suis pas quelqu'un de parfait,
et je ne me pose jamais la question pour être franche. Je ne me
le demande jamais, car j'ai compris que la notion de perfection
n'a pas besoin de sens à être quelque chose ici. Mais je
mentirai si je disais que je ne pose pas certaines fois la
question de savoir si ce que je fais ou ne fais pas est bien. Je
n'ai rien accompli de grand pour les autres, peut être certains
faits marquant, mais pas de quoi ériger une statue de moi, d'en
faire un livre, de me faire une biographie, ou encore de
m'afficher en une d'un magazine. Je ne fais rien d'exceptionnel, à
part me chercher un sens à mon existence d'une façon plutôt
original qui peut s'avéré dérangeante. Je me cherche tout en me
perdant, morceau par morceau, je tente de crée le miroir de mon
âme, le bruit de ma vie. Je mentirai encore une fois si je disais
que je ne me déteste pas parfois, il y a des jours ou je ne
m'aime pas, d'autre où je m'accepte. Sommes-nous ce que nous
sommes, ou pouvons-nous être ce que nous tendons à désirer ? Je
me le demande, dans la noirceur de la nuit, la tête sur
l'oreiller, le cœur aux aguets. C'est aux gens de notre monde de
décidé pour nous, si nous sommes bon ou mauvais, mais qu'importe
de ça, j'ai déjà fais mon choix sur la manière de tenir ma
vie, mieux vaut être craint que d’être aimé disait Machiavel.
Dans les échos de mes questions j'espère que certains y trouvent
quelque chose qui résonnent en eux.
Jamais.. Jamais est un
mot que nous utilisons beaucoup, et qui nous cause souvent du
tord. Du tord car au final, jamais n'est jamais vraiment jamais
face à nous. Il s'engage face à un temps on se sait mit en
échec. C'est peut être ça le but, de ne jamais se comparer aux
temps qui passent mais de lui donner la valeur et le mérite de
passer, en lui permettant de donner une profondeur si grande qu'il
s'y perd. L'éternité parait-il est dans la profondeur. On ne
devrait jamais s'amuser contre le temps. Il est fait pour gagner,
et nous pour le voir faire. C'est à la manière d'un miracle que
l'on ne peut voir que de ses propres yeux. Quelque chose que l'on
ne peut avoir mais qui nous ravi de plaisir. Le temps. Le grand
tic toc de notre existence à tous. Le mot jamais, a une portée
que nous n'assumons pas. Jamais se réfère à une durée dans le
temps que nous ne pouvons accepter, ni même vouloir. Jamais n'est
jamais vraiment jamais. Adieu n'est qu'un au revoir. Et tout ça
n'est qu'un rêve. Que dirais-je plus tard de tout ses souvenirs ?
Qu'est-ce qui me permettra à part eux de dire que j'ai vraiment
vécu tout ça ? Qu'est-ce qui me donnera la preuve à part les
sensations des sentiments qui se sont perdus dans l'infini du
temps à travers les souvenirs que j'ai vraiment vécu ça.. Le
temps.. Nous vivons des moments uniques qui jamais ne se
ressembleront.. C'est une malédiction. Les gens ont peur du
futur, peur de leurs incapacités, peur de la peur. Peur d'être
oublié. Peur de mourir. Peur des autres. Peur d'eux-mêmes et
finalement peur de la solitude... Mais rien en terme d'horreur
n'égale les ravages du temps.. Qui nous endiguent, nous
rattrapes, nous noies.. Et finalement nous efface. Car si les
souvenirs disparaissent rien ne prouve que nous avons vécu une
chose. Le temps veut nous détruire. Et c'est ce qu'il fait.
Combien depuis la naissance de l'humanité a-t-il dévoré ?
Combien d'existence ?.. Faites qu'on se souvienne de vous.. A tous
ses noms noyés dans l'anonymat, tué, effacé, oublié par le
temps. La solitude face à l'arrivée du temps. A l'arrivée du
temps c'est toute l'humanité qui pleure.
Protéger vos
sentiments, ils sont les seuls qui prouvent que vous avez
réellement vécu
J’ai
besoin de me rappeler que malgré tout ça je ne suis que ce que
je suis.
Un
être sur deux jambes, avec deux bras, deux mains, une capacité
de penser, de voir, de percevoir, de comprendre, sentir, voir,
entendre, goûter, toucher, ressentir mais que je ne suis pas de
plein droit réintégrée dans mon emploi.