C'est comme se faire viré par sms
Mon
auxiliaire de vie(AV) j'ai son dévouement depuis 2011 (et même
depuis 2009 vu qu'elle était employé par un service prestataire), ne
rechigne pas à la tache, Leur dévouement est souvent méconnu, ces
femmes principalement s'adressent à toute personne en détresse
(tout milieu social confondu). Leur ultime revendication est le
RESPECT. Ceci dit, elles connaissent tout de votre vie, de
votre intimité et j'ai choisi l'emploi direct pour être plus
autonome, je paye mon salarié un peu plus que le SMIC .L’AV
doit prendre conscience que ce n’est pas elle qui fait mais moi, à
travers elle, avec mes habitudes, mon savoir-faire, mes envies…
Il faut parler, expliquer. L’auxiliaire de vie doit aussi oser
demander. Ce qui nécessite qu’elle se sente en confiance. Je
pensai justement qu'au fil des années la confiance avait été
instaurée, j'avoue que j'ai laisser du leste, trop même,
je pensai avoir fidéliser mon auxiliaire de vie et à nouveau
c'est du n'importe quoi,
j'accepte
ses annulations au dernier moment pour « raisons familiales,
non non elle n'a pas d'enfants » ,
ses pannes d'oreillers,
je conçois dans l’intérêt de tout le monde de maintenir un
système souple. Mon AV refuse rarement par exemple parfois que je
sorte le soir , nous fixons une heure de retour généralement 23
heures, en retour, elle sait que je ferai mon maximum pour la libérer
dès qu’elle le souhaite. Je n’ai jamais eu à prendre de
sanction. En cas de relâchement, j’en parle honnêtement avec
elle, en insistant sur l’importance de son rôle dans ma vie. Mais
depuis quelques temps elle
sait mise en tête qu'elle peux librement diminuer mes heures d'aide
et au plus consentir à un forfait mensuelle payé même si elle
n'effectue pas ses heures.
Les
choses soient claires dès le départ et conviennent à l’aidé et
à l’aidant, c'est donc tout naturellement que j'ai
dû remettre les points sur les i.
Pour laf
idéliser encore
un peu plus et d'un commun
accord j'avais
augmenter son taux horaire dès novembre 2014 passant
de 8.10 à 9.48 euros de l'heure et faire un CDI en incluant une
garde de nuit possible rémunérer à 1/4 de son taux horaire en cas
où je devrai me faire hospitaliser. J'aimerais
parfois être autrement pour ne pas perdre ce temps à redouter les
choses avant qu'elles ne se produisent ou ne se règlent. Quelle
perte de temps inutile !
Il
semblerait que certaines choses soient inévitables dans la vie comme
par exemple la fin des bonnes choses comme
la bonne entente...
Voilà
près de 3 semaines que mon accident c'est passé.. Et puis, pas mal de choses à
gérer en ce moment, quelques difficultés (Dossier financement pour
les aménagements par mon très chèr employeur). Cela
se bouscule un peu, beaucoup, passionnément, j'avoue. Mon
cerveau est en ébullition.
J'ai une organisation telle que je fais tout mon
possible pour vivre tout simplement, mais juste un peu différemment
des autres. C'est tout.
Mais
tout ça devient compliqué quand mon auxiliaire de vie qui est
censée être là et qui travail pour moi depuis 6 ans pour me
faciliter la vie, me met au contraire des bâtons dans les roues.
Pour la petite histoire, cette personne que l'on nommera C. J'aime
avoir des gens autour de moi qui ont la même énergie que moi. Se
faire aider au quotidien, oui. Mais dans la bonne humeur et avec le
sourire, c'est mieux. Les mois ont passé et C a eu du mal à très
bien pris ses marques à tel point qu'elle se permettait des
réflexions sur mes enfants.
Et
puis, au bout de quelques années ma patience a commencé à
s'effriter. Petit à petit. Morceau par morceau. J'ai réalisé que
je ne retrouvais pas du tout chez elle le côté dynamique qu'elle
m'avait annoncé. Au contraire. Mais aussi, et surtout, que son
manque de confiance en elle et ses nombreuses erreurs commises
pendant les interventions commençaient sérieusement à avoir des
conséquences sur moi. S'en est suivie une discussion franche avec
elle où elle m'a garanti qu'elle allait faire des efforts et qu'elle
allait y arriver. Qu'elle s'en sentait capable. Ne voulant pas me
séparer d'elle car volontairement elle m'aidait sur pleins d'autre
domaines dont une autre aurait pu totalement refuser. J'ai donc
repris le temps de lui réexpliquer son domaine d'intervention et le
rapport qu'elle devait entretenir avec mes enfants. Les gestes, les
habitudes, les indispensables. Point par point. Calmement. Il faut
savoir que toutes ces choses me demandent un temps considérable mais
surtout une énergie folle et sa présence au quotidien était pour
moi indispensable.
Pour
être honnête avec vous, les choses se passaient plutôt bien
surtout quand je lui payais des sorties pour nous accompagner et oui
il y a même 3 ans je lui ai payer Disney Land car sa présence était
indispensable, Et puis, assez vite, les mauvaises habitudes ont
repris le dessus. Elle était toujours aussi trop sûr d'elle, elle
savait très bien le caractère indispensable à sa présence. Je
vous jure, les mots ne suffiraient même pas pour vous décrire dans
son intégralité le personnage. C est quelqu'un qui se permet de ne
pas se lever le matin et de m'envoyer un SMS avec juste comme mot
« désolée je ne me suis pas réveillée, pas entendu le
réveil ». Et le soir elle était là comme si son absence
n'avait pas eu de répercution sur mon organisation Impossible de la
joindre les matins d'absences, parfois même pas un message de sa
part pour me prévenir. Et en arrivant, à peine une explication.
Elle s'est même risqué à sous entendre que ce n'était pas trop
grave puisque j'arrivais tout de même à m'habiller et me lever
seule même si un escargot irai plus vite que moi.
Le
mercredi soir elle restait seule avec Méliha et moi j'étais avec
Logan a ses séances d'aikido. Je remarquais certaines disparitions
d'objets et quand je lui demandas si elle n'aurait pas vu ceci ou
cela elle me répondais toujours ; vous l'avez peut être mis
ailleurs » de plus quand je rentrais le soir elle était déjà
partie laissant Méliha seule. C'est ce jour là qu'elle a perdu ma
confiance, en fait. J'ai pris conscience que ce n'était pas une
personne fiable. Et qu'elle ne prenait pas au sérieux le rôle
qu'elle avait à jouer auprès de moi. Ces dernières semaines, les
choses se sont considérablement dégradées. Au point que je ne peux
plus compter sur elle. Vendredi 22 janvier jour de mon accident, à
nouveau elle c'est permise de s'en aller laissant mes enfants seuls
et de me prévenir le lundi matin qu'elle serai en arrêt de travail
pendant 15 jours. Et il y a quelques jours je reçois par SMS sa
démission avec effet immédiat, soit disant qu'elle aurait trouver
un poste D'ASH et qu'elle n'osait pas me le dire, elle à donc
préférer me l'écrire. Oui après 6 ans à travailler pour moi je
méritais donc qu'une simple rupture de contrat par SMS. En agissant
de la sorte, elle me met en danger. Je n'ai pas le choix de
solliciter de l'aide au quotidien. Je ne peux pas me débrouiller
seule. Que je le veuille ou non, je suis dépendante de l'aide d'une
tierce personne. Alors, elle n'a pas le droit de jouer avec cela. Le
plus terrifiant dans l'histoire, c'est son attitude de détachement,
sans même se préoccuper des conséquences de ses actes.
Je
vous disais plus haut que je souffre quand on touche à ma liberté.
Mais en fait, je suis surtout en colère. Oui, une colère que peu de
choses peuvent déclencher chez moi. Elle est permanente, brûlante.
Et elle me donne envie de hurler au monde entier que ce n'est pas
juste. Qu'on n'a pas le droit de se comporter de la sorte avec
quelqu'un sous prétexte qu'il a besoin d'aide. J'ai envie de lui
crier qu'on n'a pas le droit de profiter de la « faiblesse »
d'une personne et de se sentir tout puissant la concernant juste sur
ce prétexte là. Ce prétexte de dépendance qui justifierait que
l'on oublie en chemin qu'il est question de respect. De respect de
l'humain. Quelle que soit sa situation. Quelle que soit sa condition.
Aujourd'hui, je regrette d'avoir été aussi souple sur ses absences,
de ne pas lui avoir décompter son forfait repas le mercredi, de lui
avoir payer tant de sorties, d'avoir augmenter son taux horaire,
Ce
que C ignore, c'est que je ne suis pas quelqu'un qui se tait. Je ne
suis pas quelqu'un qui se laisse faire. J'ai déjà donné par le
passé et cela ne m'a jamais rien apporté de bon. Aujourd'hui, C. se
croit intouchable. Toute puissante. Elle croit qu'elle peut agir de
la sorte. Avec le sourire. Comme si de rien n'était. Sans
conséquence derrière. Mais elle se trompe. Ce combat, je le mène
en mon nom, bien sûr. Mais aussi au nom de tout ceux qui ne peuvent
pas se défendre. Toutes ces personnes qui ne sont pas en mesure de
s'exprimer et de relater ce genre d'abus. Ou qui n'osent pas le
faire. Ou pire encore, qui croient que c'est normal. Que l'on ne
mérite pas d'autre traitement lorsque l'on est dépendant.
Quand,
comme moi, on est en fauteuil roulant et que l’on tente d'avoir un
conjoint et de vivre une relation de couple ou encore paraître vivre
normalement lorsque vous avez un emploi, je crois malheureusement que
l’on ne peut jamais être que deux dans le couple ou dissimuler à
votre employeur certaines difficultés du quotidien Le
handicap vient forcément prendre la place d’une troisième
personne et est présente sur votre lieu de travail et vous vous rappelez nettement la réplique du commandant.Dès qu'on sort de leur petite routine, c'est tout un bazar, moi seule personne handicapée en fauteuil électrique au sein de l'armée français, chez eux tout est réglé comme du papier à musique. C’est d’ailleurs assez perturbant de faire ce constat là, soyons
honnêtes. Comme une vraie personne, le handicap engendre des
tensions, des incompréhensions, parfois même de grands moments de
solitude ou de colère. Et
ce, pour plusieurs raisons...
La
première à mon sens est liée au fait que votre « amoureux ou collègues »dans
votre tête et ne peut pas savoir ce que l’on ressent ou vit, mon
quotidien avec mes enfants à besoin particulier est tout à fait
hors norme. Je
suis convaincue du fait que personne ne peut réellement
ressentir ce que l’on ressent (sur
le fait d'être handicapé et d'avoir un sur handicap comme
l'arthrose et ostéoporose, d'être très fatigué ou de souffrir de
douleurs au quotidien...),
même la personne la plus proche de nous. Elle pourra essayer – de
toutes ses forces, certes –
mais ce ne sera que son aperçu à elle et non le vôtre. Et
avoir conscience de cela, c’est se sentir très seul parfois. Oui,
se sentir seul en étant en couple, c’est possible aussi. Et
le conjoint peut bien souvent également se sentir impuissant dans
bien des situations car il a l’impression de ne pouvoir rien faire
pour aider ou soulager sa chère et tendre. Ce
qui est bien frustrant, admettons-le.
Une
autre raison – que
je connais très bien
et surtout depuis le 22 janvier. Très
vite. Dans mon cas, dans ces situations d’extrême urgence (puisque
je ne peux me passer de l’aide de quelqu’un),
c’est à mon ex mari que je fais appel (courses) Il y a également
une amie ( la mère d'une copine de mon fils) pour certaines
activités extrascolaire et 1 ou 2 autres connaissance me proposant leur aide.
C'est vrai que C était plutôt disponible quand je lui proposais un
changement de planning, A nouveau aujourd'hui et comme fût le cas
en mars 2013 lors des importantes chutes de neiges, on mesure notre
solitude et le nombre de « vrai » amis que nous pouvons
posséder.
Pour
revenir à C et à la manière dont elle m'a annoncé sa démission
soudaine et sans préavis, je pense que ceci est considéré comme un
abandon de poste au niveau du code du travail et c'est très grave.
En ce qui concerne le code pénal, ses absences le matin car madame
n'a pas entendu son réveil » est considérée comme une
maltraitance par négligence. Sauf que C a vraiment pris ça à la
légère en décidant de se mettre en arrêt de travail (ben
ouais c'est plus facile que d'assumer ses responsabilités !)Comme
si mon accident de voiture qui aurait pu nous coûter la vie à mon
fils et moi même n'avait pas suffit, les crises de paniques, vous
connaissez ! Et bien c'est ce que je vis aujourd'hui... Pendant
ce temps, mademoiselle se repose, tranquillement, chez elle car
toujours en arrêt d'ailleurs est t'elle réellement en arrêt !
Je n'ai à ce jour je n'ai toujours pas reçu sa feuille d’arrêt
maladie, par contre ses papiers de démission et rupture de contrat
oui que je lui es précocement renvoyer.
Trop
fatiguer pour mener un nouveau combat car je dors presque pas la
nuit, d'ailleurs ce post à été préparé cette nuit sans compter
mes courriers pour pouvoir avoir quelques centimes de mon employeur
pour mon aménagement de la voiture, lui qui souhaite depuis un
moment me mettre en terre, le renouvellement de mon mi temps
thérapeutique, et le courrier envoyer au comité médical leur
expliquant la raison de mon arrêt maladie depuis le 1 février et
cela jusqu'au 06 mars.
J'ai
pris le temps, hier soir, de coucher sur le papier toutes les choses
que j'avais à reprocher à C. Tous les retards, abus et absences de
sa part que j'avais pu tolérer et taire parfois. Je vous ai ficelé
cela parfaitement. Cela fait un bien fou !
J'avoue
aussi et je l'écris que C m'a énormément aidé et même si
ce n'étais pas dans ces fonctions principales alors madame on va
dire match nul...
Démarrage des entretiens d'embauche ce soir.
Si
vous rencontrez ce genre de problème avec votre aide à domicile et
qu'elle est dans le système Cesu vous pouvez vous rapprochez des
lettres d'informations et du site particulier -employeur créer par
le Cesu Ursaff. c'est par ici