mercredi 28 décembre 2016

Et vous comment persevez vous les autistes ?



Ce n’est pas en faisant du mot « autiste » une insulte, en associant les autistes à une image négative que l’on arrivera à une société inclusive…enfin c’est mon opinion.

Faites un sondage à vos proches non concernés : à quoi associez vous un autiste, et ces personnes auront pour référence les caractéristiques associées lorsque l’on traite telle personne d’autiste : « renfermées, peu d’émotions, imperméables, emmurées »

Encore aujourd'hui beaucoup de personnes ne comprennent pas ce que autiste veux dire :

"Les autistes ne sont pas ce que vous croyez
Ces personnes sont, comme tout le monde, bombardées de stimuli, sauf que :
• Elles les traitent d’une manière différente de vous
• Beaucoup de ces stimuli sont perçus beaucoup plus intensément que vous
• Elles ont des difficultés à les filtrer, à saisir l’information pertinente



« Les autistes, ça se balance et ça se cogne la tête contre les murs en poussant des cris, et tes enfants ne font pas cela, ils vont même en colo.( oui exact et c'est bien les seuls) Chaque personne autiste exprime sa souffrance à sa manière. Certains l’intériorisent plus que d’autre. Ce n’est pas parce que l’on cache sa souffrance qu’elle n’existe pas

Un autiste aura la même difficulté à se connaître, à se comprendre, à se définir, tant qu'on ne lui aura pas dit "tu es autiste et tu fonctionne comme ci ou comme ça". Alors bien sûr, on est tous un peu différents, les descriptions sur le mot autiste sont généralistes, elles décrivent toutes les options disponibles, mais vous, en tant qu'individus, autiste ou pas on est tous livrés avec certaines options, et pas avec d'autres.

Contrairement à l’idée véhiculée, les autistes éprouvent des émotions, comme tout le monde, mais la différence est dans la façon de les exprimer.
J'ai l'impression que d'être autiste est devenu un phénomène de mode. Aujourd'hui on ne dis plus autiste mais TSA (troubles du spectre autistique) alors quoi!les dépressifs, la bipolarité, les troubles thymique seraient t'ils dans ce spectre ?
­ On est tous un peu autistes, par moments ». Bah oui, tiens, parfois je me dis « tiens, si je faisais l’autiste ce soir, ça serait cool ! 
Je suis parfois maladroite pour exprimer certaines émotions, ou ne ressent pas le besoin de les manifester clairement, cela ne m'empêche pas d'en éprouver. Disons que je suis assez pudique sur ce point. Cela n'empêche pas mes enfants de savoir que je les aime. Je le montre juste différemment, avec parfois plus de retenue, davantage par l'expression que par les gestes, non sans blague parfois je dois faire des efforts pour embrasser comme Logan qui quand je l'embrasse détourne légèrement la tête­ Suis je TSA pour autant ? Non je ne le pense pas enfin... quoi que

La définition de l'autisme dans sa forme mise en évidence par Leo Kanner, reste représentative d'un spectre plus large que cette première définition. La notion de troubles du spectre autistique, introduite en 1988, permet d'inclure les autres troubles représentatifs de ces critères sans pour autant les confondre avec l'autisme infantile ou le SA (syndrome d'Asperger ou autiste de haut niveau).
en 2010, seules 75 000 personnes avec autisme ou autres TED étaient diagnostiquées et prises en charge dans le secteur social et moins de 20% d’entre elles bénéficiaient d’un accompagnement au sein d’une structure dédiée. Si le diagnostic des enfants a progressé avec la mise en œuvre des précédents plans, la question du dépistage et de la mise en place d’un accompagnement adapté se pose toujours pour les adultes. Les données manquent également cruellement sur le nombre de personnes concernées et sur les prises en charge psychiatriques qui sont actuellement leur quotidien.



samedi 10 décembre 2016

Moi, moche, insociable et égoiste




Je ne sais pas encore quoi écrire sur mon nouveau livre ou carnet . Tenter de reprendre mes articles précédemment écrit, mais une idée vite abandonnée et jeté à l'eau . Je n'en tirais aucune gloire personnelle ni fierté à la vue de quelques pages de plus. Je dois laisser le temps au temps. Pourtant ça ne m'empêche pas d'avoir un pincement au coeur de savoir que quelque part , je condamne mes écrits à un oubli éternel. Non .. C'est complètement le fait de savoir que délaisser mes anciens écrit c'est assurément abandonnée                                 Pourtant j'en suis venue à décider de changer de livre et de méthode de travail. Ce qui ne m'enlève rien au goût de l'écriture aussi jouissif soit-il (avec mes fautes)  pour moi que le nectar divin d'une mélodie aux oreilles d'un musicien avisé. J'ai enfin pris une grande décision qui paraît communément inutile et insignifiante pour la personne que j'étais , et donc d'effacer une ancienne partie de moi qui m'est clairement et assurément importante.
totalité des gens qui peuplent le petit bout de globe bleu-marron appelé " Terre " ..
                       
Fin' bref .. Je commence déjà à regretter ma nouvelle décision. Mais je ne suis pas du genre à refaire machine arrière .. J'ai décidé qu'il fallait que je me détache de ce que j'étais et sa commence toute suite. Du moins demain.. Roh . Bordel je ne m'y mettrais jamais à ce rythme. Et pourtant tant bien que mal un changement se produit petit à petit , sinon je ne serais pas ici à réaliser cette odieuse trahison.
                      Alors j'avance de ce fait dans une pénombre qui ne cesse de s'agrandir , je m'inquiète du futur de mes écrits et de se que je vais faire . Et pourtant de tout cela je rigole .. Parce qu'une nouvelle fois. Je prend mes décisions les plus importantes .. 
La nuit



Et peut être que j'aurais le coeur brisé. Peut être même que ça me fera mal à m'en broyer l'âme. Peut être même que j'en aurais peur toute ma vie. Peut être que je fais là une erreur qui va me hanter jour et nuit. Mais.., Je ne peux pas laisser des "peut être" définir ma vie et dicter mon existence. ça n'est décemment pas raisonnable. A la sagesse de l'indifférence j'ai toujours su me risquer à la folie des êtres.