Ce n’est pas en faisant du mot « autiste » une insulte, en associant les autistes à une image négative que l’on arrivera à une société inclusive…enfin c’est mon opinion.
Faites un sondage à vos proches non concernés : à quoi associez vous un autiste, et ces personnes auront pour référence les caractéristiques associées lorsque l’on traite telle personne d’autiste : « renfermées, peu d’émotions, imperméables, emmurées »
Encore aujourd'hui beaucoup de personnes ne comprennent pas ce que autiste veux dire :
"Les autistes ne sont pas ce que vous croyez
Ces personnes sont, comme tout le monde, bombardées de stimuli, sauf que :
• Elles les traitent d’une manière différente de vous
• Beaucoup de ces stimuli sont perçus beaucoup plus intensément que vous
• Elles ont des difficultés à les filtrer, à saisir l’information pertinente
Ces personnes sont, comme tout le monde, bombardées de stimuli, sauf que :
• Elles les traitent d’une manière différente de vous
• Beaucoup de ces stimuli sont perçus beaucoup plus intensément que vous
• Elles ont des difficultés à les filtrer, à saisir l’information pertinente
« Les autistes, ça se balance et ça se cogne la tête contre les murs en poussant des cris, et tes enfants ne font pas cela, ils vont même en colo.( oui exact et c'est bien les seuls) Chaque personne autiste exprime sa souffrance à sa manière. Certains l’intériorisent plus que d’autre. Ce n’est pas parce que l’on cache sa souffrance qu’elle n’existe pas
Un autiste aura la même difficulté à se connaître, à se comprendre, à se définir, tant qu'on ne lui aura pas dit "tu es autiste et tu fonctionne comme ci ou comme ça". Alors bien sûr, on est tous un peu différents, les descriptions sur le mot autiste sont généralistes, elles décrivent toutes les options disponibles, mais vous, en tant qu'individus, autiste ou pas on est tous livrés avec certaines options, et pas avec d'autres.
Contrairement à l’idée véhiculée, les autistes
éprouvent des émotions, comme tout le monde, mais la
différence est dans la façon de les exprimer.
J'ai l'impression que d'être autiste est devenu un phénomène de mode. Aujourd'hui on ne dis plus autiste mais TSA (troubles du spectre autistique) alors quoi!les dépressifs, la bipolarité, les troubles thymique seraient t'ils dans ce spectre ?
J'ai l'impression que d'être autiste est devenu un phénomène de mode. Aujourd'hui on ne dis plus autiste mais TSA (troubles du spectre autistique) alors quoi!les dépressifs, la bipolarité, les troubles thymique seraient t'ils dans ce spectre ?
On
est tous un peu autistes, par moments ». Bah oui,
tiens, parfois je me dis « tiens, si je faisais
l’autiste ce soir, ça serait cool !
Je
suis parfois maladroite pour exprimer certaines
émotions, ou ne ressent pas le besoin de les manifester
clairement, cela ne m'empêche pas d'en éprouver.
Disons que je suis assez pudique sur ce point. Cela
n'empêche pas mes enfants de savoir que je les aime.
Je le montre juste différemment, avec parfois plus de
retenue, davantage par l'expression que par les gestes,
non sans blague parfois je dois faire des efforts pour
embrasser comme Logan qui quand je l'embrasse détourne
légèrement la tête Suis je
TSA pour autant ? Non je ne le pense pas enfin... quoi que
La définition de l'autisme
dans sa forme mise en évidence par Leo
Kanner, reste représentative
d'un spectre plus large que cette première
définition. La notion de troubles
du spectre autistique,
introduite en 1988,
permet d'inclure les autres troubles représentatifs
de ces critères sans pour autant les confondre avec
l'autisme infantile ou le SA (syndrome d'Asperger ou
autiste de haut niveau).
en
2010, seules 75 000 personnes avec autisme ou autres
TED étaient diagnostiquées et prises en charge dans
le secteur social et moins de 20% d’entre elles
bénéficiaient d’un accompagnement au sein d’une
structure dédiée. Si le diagnostic des enfants a
progressé avec la mise en œuvre des précédents
plans, la question du dépistage et de la mise en place
d’un accompagnement adapté se pose toujours pour les
adultes. Les données manquent également cruellement
sur le nombre de personnes concernées et sur les
prises en charge psychiatriques qui sont actuellement
leur quotidien.