A PROPOS DE NOUS


QUI SOMMES NOUS.



Depuis ma naissance, j'ai un handicap moteur. Durant mon adolescence, j'ai pu me sentir "différente" à travers le regard des autres , je n'ai  jamais réellement de remarques blessantes, car déja trés jeune, j'ai été en contact avec des enfants "dit normaux", néanmois, j'avais le sentiment et même si c'étais pas voulu ou volontaire que j'étais mise à l'écart. Je n'ai jamais compris et accepté ce comportement. J'ai mis du temps à accepter l'idée que certaines personnes avaient une forme de connerie et que ce serait plutôt à moi de m'endurcir et de ne plus tenir compte de cet environnement de déshonneur. Comme une personne dit souvent et je reprend là ses mots qui caractérisent bien dans quel monde on vie " Dieu à fait le monde en 5 jours, après, il a fait le "con" Malheureusement  aujourd'hui, c'est toujours le cas, par exemples aux sorties d'écoles ou dans les magasins. Ce qui est amusant et ironique c'est que tout le monde me connais et connais mes enfants dû égalements à leur pathologie néanmois, à mon approche les parents tiennent la main à leur enfants, j'ai de mignonnes réfléxions de la part des enfants : tels : maman regarde c'est la maman de Logan ou Méliha, mes enfants sont appréciés des adultes et de leurs pairs seulement jamais d'invitations aux anniversaires ou de proposition d'accompagnement ou de reprise à la sortie comme font les autres parents              

J'ai fait le choix, il y a un bien longtemps maintenant, de vivre le plus normalement possible. J'ai un bac professionnel en compta, une mention "bien" à mon bac de secrétariat, j'ai une mention complémentaire (MC) en secrétariat médical. J'ai travaillé de 2003 à 2016 à la Marine National et actuellement je suis en retraite pour l'invalidité.
 

Alors pourquoi ai-je souvent l'impression que je dois sans arrêt rappeler à  mon entourage que je suis comme tout le monde ? de devoir me battre tous les jours pour être considérée comme un être pensant. J 'ai donc la possibilité de penser, d'émettre une opinion ou même de me défendre verbalement. Parce que je constate que certaines personnes ne font pas la différence entre handicap moteur et mental et qu'ils abusent de cette 'faiblesse" tenez par exemple, il y a pas longtemps j'ai été voir le monde des insectes avec mes enfants, à un moment je me suis approché d'un stand où il y avait des lits motorisés et la vendeuse lorsque je lui ai demandé des infos c'est très vite orientée vers mon ami car j'ai une légère dyspraxie et à conclu très vite considérant comme 'pas "capable" d'être cliente. Vouloir décider à ma place, faire à leur façon, ne pas comprendre qu'être handicapée et ayant des enfants avec des besoins particuliers ne veut pas dire se faire piétiner ou mépriser ! Voilà mon combat de tous les jours: justifier de mon droit à vivre comme tout le monde et ne pas me laisser aspirer par ma dépendance qui chaque jour me ronge un peu plus.
En fait, en y réfléchissant bien: ce qui me révolte, c'est que les  personnes ont toujours de bons sentiments, ne savent probablement pas comment interargir avec moi ou on peur de ma situation et du comportements stéotypie de mes enfants, mais c'est exactement l'inverse qui se passe ! A devoir me battre sans arrêt conte elles, je passe mon temps à y penser et à subir ma situation si particulière. 
J'ai souvent cette insupportable sensation d'être une personne tout à fait comme tout le monde qui a "juste" été transmutée là un peu comme une extratérienne. 





Janvier 2015

Ce qu’il faut savoir sur Logan et Méliha… enfants autiste et TED
 EN 2011, le taux de prévalence des TED (trouble envahissent du Développement se monte à 1 naissance sur 166 en moyenne selon les études.
 



-  Logan souffre d’un retard mental. Il apprend à lire seul à 9 ans,  A 12 ans il a un niveau de CE1-CE2. Il n’est pas surdoué, comme on l’entend parfois dire de certains autistes, mais il a des capacités intellectuelles qui doivent lui permettre de suivre une scolarité adaptée, idem pour sa petite sœur

Logan et Méliha sont hypersensibles et sujet à beaucoup d’angoisses. Ils peuvent pleurer, crier. Ils sont terrorisé à l’idée d’échouer, d’être le dernier…Ils supportent très mal la frustration de l’erreur ou de l’échec.
Il faut donc sans cesse les rassurer. Il faut les aider à relativiser leurs peurs et leurs échecs en les dédramatisant, sans s’en moquer et sans chercher à éviter systématiquement (même si c’est parfois nécessaire) les sujets susceptibles de les heurter. Il ne faut pas leur mettre des A s’il mérite des B pour lui faire plaisir et éviter ses larmes, mais il faut beaucoup parler avec eux pour leur expliquer les causes de leurs erreurs et les possibilités de progrès. 
- Mes enfants expriment très peu ce qu’ils ressentent (leur émotions) avec des mots . 

Sans les harceler, il faut donc les inviter à expliquer pourquoi ils  réagissent ainsi à telle ou telle situation. Il faut les amener à extérioriser leur sentiments pour  les aider à dépasser leurs peurs et les frustrations.

- Pour mes enfants, rien –ou presque- n’est inné. Ils ont dû apprendre à décoder leurs sentiments, par exemple. Il y a encore quelques mois, quelque chose d’aussi bête que ramasser un stylo qui tombe ne lui venait pas à l’idée.(logan) Il commence seulement à avoir un peu d’esprit d’initiative. Mes enfants ont des difficultés à anticiper leurs actions et celles des autres… 

Il faut donc être patient avec eux, ne pas s’imaginer qu’il font preuve de mauvaise volonté ; il faut toujours garder à l’esprit que rien, même la parole, n’est facile pour eux 
- Logan et Méliha non pas trop de mal aller vers les autres. Mais attention, ce sont ses problèmes structurels de communication qui les inhibent et non une attitude délibérée de refus (ils non pas de camarades intimes mais sont acceptés de tous)., seulement leur mode de communication est innaproprié. 
- Logan est très conscient de son handicap. Il en connaît les caractéristiques et s’efforce de combattre ses traits autistiques avec beaucoup de courage et deténacité. 
On peut donc – et on doit donc - toujours lui dire les choses telles qu’elles sont. Il faut lui dire la vérité sur ce qui se passe autour de lui ou à propos de lui. 
- Logan est trop sensible à certains stimuli sensoriels (auditifs en particulier ). 
Cela va beaucoup mieux mais les sons graves et les micros lui font mal aux oreilles. 
- Méliha éprouve des difficultés à fixer lo ngtemps son attention en classe mais elle n’est pas hyperactif et c’est souvent la fatigue qui la fait décrocher, elle s'enferme alors et s'isoleLogan tant qu'a lui est tres fatigable Il faut donc les aider à rester en éveil, attentifs, tout en les laissant parfois se « ressourcer » durant 10 ou 20 minutes. C’est un équilibre très dur à trouver ! Il nous a fallu des mois pour le faire à la maison. 
A noter : - quand mes enfants sont fatigues, les traits autistiques sont plus marqués et détrompez vous les autistes ont le sens de l'humour, ont moins mes enfants l'on et le "problème" il est là c'est que c'est pas toujours adapté à la situation, mais leurs anecdotes me font sourire .




Après quelques temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.
Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s'appuyer et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas contrats, ni les cadeaux, ni les promesses...
Tu commenceras à accepter les échecs la tête haute, comme un adulte, et non pas avec la tristesse d'un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd'hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et le futur à l'habitude de ne pas tenir ses promesses.
Après un certain temps, tu apprendras que le soleil brûle si tu t'y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l'âme
Tu apprendras qu'il faut beaucoup d'années, pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que toi ausssi, tu pourras faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que nous avons pas à changer d'amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère, les personnes qui nous apportent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c'est la dernière fois que nous les voyons...

Tu apprendras que les circonstances, et l'ambiances qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
Tu découvriras qu'il faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires êtres, et que le temps est courts...

Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront et que être souple ne signifie pas être mou ou de ne pas avoir de personnalité : car peu importe combien délicate ou complexe soit une situation, il y a toujours deux manière de l'aborder.



Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois même condamné.....


Alors et seulement alors, tu seras ce que réellement tu peux endurer ; que tu es fort, et que tu pourras aller bien plus loin que ce que tu le pensais quand tu t'imaginais de ne plus pouvoir avancer!

C'est que réellement la vie n'a de valeur que si tu as la valeur de l'affronter!