dimanche 29 octobre 2017

La fin de la fille intripide

Ce jour là, j'ai compris que faire ce qui fallait qu'il soit fait n'était pas toujours en accord avec ce que nous voulions c'est dans des larmes qui ne sècheront jamais que j'ai accepté de te laisser rester. A vrai dire je t'y ai même incité à rester  car comme tu m'a dis hier  " je suis ta canne" et je pourrais te répondre " moi, je suis ton canoé de sauvetage". On ne combat pas ce qui est, seulement ce que l'on pense qui est.

lundi 23 octobre 2017

Lettre à mon avenir pensé par logan 14 ans ayant reçu un diagnostique d'autisme infantile précoce typique

Cher avenir,



tu risques d’être difficile pour moi parce que je suis autiste et le resterai toute ma vie. Je sais que je devrai discuter avec beaucoup de monde, notamment des collègues pour mon futur stage cependant et bien moi je ne sais pas trop. J’ai beaucoup de mal maintenant à aller vers les autres afin de communiquer avec eux car j'ai peur de leur réactions face à ma façon de communiquer. J'ai trés peu de copains, et puis certains se retourne contre moi. J’espère donc que je vais progresser ainsi que je le fais depuis que je suis tout petit. Et puis il y a le bus, préparer mes repas, entretenir ma maison. Oui maman est là pour m'aider et il y a le SESSAD, au moins il m'aideront jusqu’à mes 20 ans mais après! Si je rencontre quelqu’un qui a les mêmes problèmes que moi, j’essayerai de me lier d’amitié avec lui pour « affronter » le monde des « neurotypiques ». Maman me dit que je peux tout à fait avoir la vie que je désire  (avec  de l'aide et du temps), elle va parfois sur des blogs de personne qui sont Asperger et qui ont réussi à avoir un métier, une femme, parfois même des enfants et des amis. J’aimerais aussi avoir tout cela. Être complètement autonome sera un défi pour moi !

dimanche 22 octobre 2017

Logan autiste amoureux





Logan a "presque" une petite copine à presque 15 ans –je n’en reviens toujours pas ! Il a traversé des moments difficiles car l’autisme reste toujours là malgré ses progrès et il ritualise beaucoup  leur relation avec des sms presque aussitôt en rentrant à la maison. Quand il ne reçoit pas immédiatement un retour, le voilà qu'il panique, par exemple, il pleure presque et s'enferme dans sa chambre en insistant par ses sms ou par ses doutes sur le fait qu'il se trouve nul et moche, ce qui, évidemment, n’est socialement pas acceptable. Handicapé par l’autisme dans le décodage des intentions des autres, il a encore plus de mal qu’un autre à comprendre les subtilités du comportement et du discours d’une pré-ado  de 13 ans: « aujourd’hui, je préfère être avec mes copines qu’avec toi » ; « je ne suis plus sûre de vouloir venir chez toi pendant les vacances peut-être que si quand même »….  J'ai essayé de lui expliquer les subtilités en question. En douceur et à gros renfort de pourcentages –les statistiques sont ses meilleures amies-, je lui ai fait comprendre que la probabilité que son "amoureuse d'ULISS" soit sa vraie amoureuse pour la vie était proche de zéro. Un jour, sa petite amie redeviendrait une amie tout court, c’était presque sûr. Mais en attendant il es content car hier elle lui a dis qu'elle l'aimait.

mardi 17 octobre 2017

Du charme pour séduire, de la personnalité pour conquérir.

" Nous ne connaissons pas notre bonheur. Nous ne sommes jamais aussi malheureux que nous voulons bien le croire " [Marcel Proust]


Il vaut mieux être entouré d'ennemis, que d'amis. En plus de savoir ce qu'ils pensent vraiment, nous sommes au moins certains de leurs capacités, détermination, et savoir faire pour protégé et obtenir les choses qu'ils veulent. Ils n'ont rien à cacher, et pas mal de haine à nous offrir. Rappelant que si nous ne sommes pas les meilleurs, si nous ne faisons pas de notre mieux, quelqu'un le fera à notre place. Ils nous rappellent la compétition. Le fait que la vie n'est pas qu'une partie de plaisir, qu'elle est davantage un obstacle avant d'être une récompense

voilà pourquoi je dis rarement "je t'aime", je ne crois pas être pourtant autiste



A vous de voir si vous êtes plus sensible à un " Ne t'en fais pas une prochaine fois " ou un " N'abandonne pas, pas maintenant. ".


dimanche 8 octobre 2017

Mon odyssée en compagnie des constructeurs du desespoir




Combien de temps un singe peut-il manger de bananes avant de se rendre compte qu’il en fait une indigestion?. C’est une question à laquelle je n’ai pas su trouver de réponse durant mes journées d’été ensoleillée. Pas que j'ai passé mes journées au zoo à travailler sur une thèse sur l'alimentation des grands singes mais plutôt à m'identifier à eux. 
Bon ok je vous explique :
Rappelez vous  après un long combat contre la COMMISSION DE REFORME qui désirai me mettre en invalidité donc en retraite pour inaptitude j'avais réussi à les convaincre que j'étais capable de retravailler.
Et voilà que à ma plus grande fierté j'ai repris mon travail à la Marine le 04 janvier 2016 seulement le coup du mauvais sort à fait que le 22 janvier j'ai eu un accident de voiture et j'ai dû racheter un véhicule qui me mobilisa pendant 10 semaines. L'été dernier j'ai failli faire une embolie pulmonaire qui me mobilisa durant 3 mois.
Et là la machine de l'administration c'est remise en marche
CONVOCATION devant le MEDECIN EXPERT dans leur seule intention de me mettre définitivement hors jeu.

Donc depuis le 18 octobre 2016 je suis officiellement en retraite pour l'invalidité, mais un autre suceur de sang vient faire son apparition et je reçois de la CAISSE D'ALLOCATION FAMILIALES une notification de dette en mai 2017 qui m'informe que j'ai travaillé 6 mois et que j'aurai trop perçu d'ALS, d'AAH et de MVA la somme à rembourser et de 3114 euros, je demande donc une remise de dette, une réduction de dette m'est alors accordé.  Fin Août je reçois un courrier m'informant que mon AAH me sera supprimé à compter du 01 novembre 2017 car je dois faire une demande l'ALLOCATION SUPPLÉMENTAIRE D'INVALIDITE sans compter une autre notification de dette m'informant que ma situation administrative à changer depuis le 01 octobre 2016 et en conséquence 4600 euros d'indû alors même que mes ressources on baisser de 30%.
Cette allocation est prioritaire à l'AAH donc vous n'avez pas le choix vous êtes dans l'obligation de la demander.  Si vous la refusez vous vous priver d'un complément de ressource INDISPENSABLE  A VOTRE SURVIS.
Mais voilà l'ASI est récupérable sur succession à partir de 39000 euros d'actif donc si vous percevez par exemple en complément de votre invalidité un montant mensuelle de 350 euros et cela pendant 20 ans cela vous fera à rembourser :45000 euros ( 84000 - 39000 euros d'actif qui vienne en déduction)
Vous! vous êtes mort donc c'est vos héritiers qui devront payer.

DERNIERE INFO :

Heuu oui j'oubliais, l'AAH pourrai venir en complément à hauteur de 810. 89 euros mensuel avec un complément de MVA.

Depuis le 01 févier 2017, les allocataires de l'AAH (au moins 80%) peuvent continuer à la percevoir au-delà de l'âge de la retraite sans avoir à demander l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) Ce nouveau dispositif permet par ailleurs aux personnes titulaires de la majoration pour la vie autonome (jusqu'à 104.77 euros par mois, qui permet à celles vivant dans un logement indépendant de faire face aux dépenses), de continuer à la percevoir. Quant aux personnes ayant travaillé, elles percevront leur pension de retraite, éventuellement complétée par une AAH différentielle pour leur permettre d'atteindre ce montant de 810.89 euros par mois. Attention, cette mesure ne s'applique qu'aux personnes atteignant l'âge de la retraite à compter du 1er janvier 2017.
 l 'Aspa ouvrait le champ aux inquiétudes sur le devenir des personnes puisqu'elle est récupérable sur succession", précise Véronique Bustreel, conseillère nationale ressources de l'APF. C'est à dire qu'une fraction de la somme versée pouvait être réclamée aux héritiers au moment du décès, dans une certaine limite.


Avoir travaillé  et être mis en invalidité alors même que notre handicap a évolué et ayant tout de même un taux d'invalidité égal ou supérieur à 80% me (nous) désavantage par rapport  à un allocataire bénéficiant de l'AAH et n'ayant jamais travaillé de sa vie, alors même que certains pouvaient être apte au travail





LES CONSTRUCTEURS DU DÉSESPOIR



Peut être finalement que la réponse se trouve dans la question, peut-il seulement se lasser de ce qu’il a ? Se dire un beau matin que les bananes ne sont plus aussi intéressantes pour lui que le reste des fruits qu’il y a sur terre ? 

Doit-on être conscient des opportunités qui s’offrent à nous tout en ayant la conscience tranquille de n’en obtenir qu’une seule ? Est-ce que être conscient du bonheur ou de l’instant heureux que l’on vit c’est en vérité prendre le risque de ne pas en profiter ? Peut-on être heureux, le savoir, et continuer tout de même de l’être. Pour nous « trop » n’est jamais « assez » une fois une chose obtenue, nous recherchons avec envie et désir la prochaine chose qui nous confortera dans ce que nous pouvons être ou faire. Pour autant cela ne nous rendra pas forcément heureux, en partant du postulat que nos jours sont comptés, peut-on se permettre de perdre du temps à pourchasser quelque chose dont on ne tira aucun bénéfice louable à notre vie ? Et si la réponse à ça c’était ce singe ? Il sait ce qu’il mange, il sait ce qu’il a, cela lui suffit. Soit nous apprendrons à être heureux avec le peu de chose que nous avons déjà, soit nous ne le serons jamais parce que être heureux ne dépend que de nous et de notre manière de percevoir le monde.



Être conscient d’être heureux rend-t-il pour autant moins heureux ? Je ne crois pas, pas plus que le fait de croire qu’avoir le dernier objet high-tech, la dernière tenue à la mode nous permettra de nous sentir bien dans son corps.

Il n’y a rien de plus violent que la guerre de la vie, se battre pour vivre et il est ridicule de ne pas user de stratégie à l’en- contre de celle-ci pour la gagner. Réagir au quart de tour sans stratégie, au son de l’humeur et à l’odeur du sang qui frémisse dans nos veines est la sauce parfaite accompagnant le plat des vaincus. Alors oui, je ne peux m’empêcher en te voyant réagir à l’extrême pour une réflexion ou une vérité à laquelle tu ne peux faire face parce que par tes choix tu t’es rendus faible, que le diable doit rire de toi. Il n’est pas question de se relever ou de ne pas se relever après un échec, mais plutôt de savoir correctement se lever. L’art d’attendre, c’est la force d’obtenir des plus riches et ce n’est pas une question d’argent ou de richesses palpables. 



samedi 19 août 2017

"Est-ce-qu'on ne serait pas tous un peu autistes?"

Voici une petite vidéo du blog etmoietmoietmoi


Il y a quelque jours, j'ai eu une discussion très intéressante avec une maman que je ne connaissais pas, et qui à un enfant Asperger (ou aussi appelé  autiste de haut niveau) Lors de cette discussion, il était question d'évoquer le potentiel de chacun de s‘adapter à un changement. Je lui parlais de mon quotidien avec mes enfants Pour me déplacer en leur compagnie, et les regards portés notamment.Sortir, au sens propre du terme. On évoquait par exemple, les stimulus, ce qui dérange nos enfants dans les lieux publics : une lumière, une couleur… et qui provoque leur gène. Dans la ville où je vis, j'ai pu identifier au fil des années les lieux où je pouvais aisément sortir. Et tous ceux – nombreux – où je ne peux malheureusement pas me rendre car il y a trop de monde, une couleur, des lumières ou encore des marches à l'entrée. Cette problématique s'applique bien évidemment à toutes les villes.
Donc quand je sors ma liste d'endroits potentiels est plutôt courte.

En conséquence de quoi, je sors globalement toujours dans les mêmes restaurants, le même cinéma. Je fais mon shopping toujours dans le même magasin, quand je ne vais pas au drive. Et je fuis ceux qui ne le sont pas.Quand je suis en voiture, je prends toujours les même routes et quand il y a une déviation qui annonce des travaux, et qui plus ai dans un endroit que je ne connais pas c‘est la panique. Je me rend rarement à Paris car quand j’appelle, la gare, le RER, bien souvent mon interlocuteur ne prend pas la mesure de l'importance de sa réponse. Se contenter de me dire que « oui, oui, il n'y a pas de problème, c'est bien accessible ». Sans comprendre qu'une simple marche de 10 cm suffirait à ce que je ne puisse pas rentrer. Je sais que dans la capitale il y a peu de RER ou métro accessible, parfois il y a un assesseur, quand il est pas en panne. Et croyez-moi, ce genre de déconvenue, on s'en passerait bien le train, on constate qu’il y a bien une voiture réservée pour les personnes handicapées mais les personnes qui n’ont pas réserver s’y mettent car l’espace est plus grand, qu’il y a moins de monde et qu’on peux avoir nos bagages à porter de mains, on constate également les valises gênent le passage dans les couloirs mais qu'il ne peut pas les bouger car il ne sait pas à qui elles appartiennent. Il est question d'une personne en fauteuil roulant qui se retrouve bloquée au bout d'une rue sur le trottoir car il est trop étroit ou comporte un obstacle (je vous parle des poubelles en travers du chemin ou pas?), mais c’est pas tout les parents avec leur poussettes, qui prennent les mêmes trottoirs pour sécuriser les enfants et qui savent qu’au bout de la rue il y a tel ou tel affiches ou magasins qui permettra à leur enfants en grandissant de se repérer pour aller dans quelques années acheter le pain seul ou se rendre à l’école quand l’école est à moins de 500 mètres de leur domicile.
Où circuler dans la ville ne sois ni dangereux, ni compliqué.
Je rêve d'une ville où chacun serait libre de se déplacer sans difficultés, sans peur.
Sans avoir besoin de pratiquer les même rituel, car certains neurotypiques ont besoin de pictogrammes pour apprendre à faire tourner une machine .car même les personnes valides ou (neurotypique), ce monde est autant agressif, pour nous, on as tous besoins de s’isoler, de solitude, on entretien tous une certaine froideur à aller vers autrui( la preuve pourquoi il y a-t-il peu de commentaires?), on n’a pas tous des activités sociales qui aura donc encore plus tendance à s'enfermer dans sa bulle, jusqu'à se pousser à devoir refuser agressivement d'en sortir.
Je rêve de cette ville libre. .Ce n'est pourtant pas si compliqué.
 
C'est là qu'elle a pointé du doigt une chose dont je n'avais jamais réellement pris conscience : sommes nous tous potentiellement des personnes autistes?.Comme si mon monde à moi ne comportait que moitié moins de possibilités – et encore je suis gentille en parlant de moitiéLe tiers serait probablement plus juste. En fait, dans la vie, il y a ceux qui voient la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. Je suis visiblement de ceux qui la voient à moitié pleine, parce qu'en fait je ne me rends plus vraiment compte que mes possibilités sont réduites. Je me suis habituée.Ce n'est pas beaucoup plus compliqué que ça.
C'est là que nous avons évoqué le fait que tout cela était une question d'adaptation.
Et que chacun était probablement capable de s'adapter à tout, dès l'instant où il est confronté à une difficulté. On contourne le problème et on trouve une solution. Un compromis. Ce qui rend tout potentiellement possible. C'est en ça que l'homme – au sens large – a en lui une énorme force.L'adaptation. C'est sans doute ce qui rend la vie possible, malgré les obstacles. Les barrières. Les chutes. Il s'agit peut-être d'instinct de survie, au fond. Mais selon moi, chacun est potentiellement autiste. Et je trouve ça plutôt chouette et rassurant. 

Vivre de ses malheurs pour connaitre un soupçon de bonheur




Comme une jongleuse au milieu de son public rempli d'enfants pour la représentation d'un cirque , je jongle et m'amuse avec les différents masques dont vous êtes les spectateurs . A la manière d'un habit dont on choisi la couleur et l'harmonie , le masque se peint , s'efface , se crée , se transforme et se perfectionne pour finir comme cette serrure magique qui passe tout les verrous.
Et finalement si après 9 mois , je n'écrivais pas mes pensées, mes humeurs que je souhaite vous faire partager mais plutôt l'idée de pensée que je désir être comprise et que vous soyez touché ... Avec cette envie de progrès constant , d'effort qui mène au succès , de cette lois stupide et totalement vrai du "quand on veut on peut" .. Et si « l'accrocheuse » c'était moi sans que je ne l'accepte ? Faire fuir mes peurs et mes doutes, car dans le doute il y a une remise en question de son soi Ce que l'être humain de croire puisque nous nous pensons impossible de tout ça ? Et si .., la voltigeuse était le rempart de la solitude tout en étant le bélier des frontières que je brandis ?
Cet état d’esprit me rappelle un film un capital temps pour une vie qui à 25 ans le compteur est remis à zéro et à cette âge il faut « gagner » du temps pour rester en vie.

Qui y a t-il dans un monde où toute la vulgarité de l'honnêteté est masquée , où le mensonge est le seul moyen pour se parler , derrière des murailles dites sans nom , pour se donner un genre où l'intérêt n'existe pas , pour flatter l'apparence et délaissé la profondeur , au risque de se retrouver vide de sens et d'espoir. Qui y a t-il dans notre société qui vaille la peine d'en oublier des choses si essentielles , qui devant nous depuis bien longtemps sont ensevelis sous les illusions que nous avons prôner pour se croire vivant , entouré et sûr de soi ?

Faire face à des épreuves comme le handicap, se battre contre une maladie ou contre les conséquences d’un accident, ou certains choix de vie qui nous serait imposé sans qu'on ai vraiment conscience sur un moment donné tout cela nous oblige à grandir malgré nous. A côtoyer le malheur, le destin, la fatalité, appelez cela comme vous voudrez, nous prenons conscience d’énormément de choses. L’apprentissage de la vie que nous faisons dans ces conditions est d’une intensité toute particulière. Après, chacun l’utilise à sa manière : à bon ou mauvais escient.

Quoi qu’il arrive, le handicap, que ce soit ses bons ou ses mauvais côté ne peut en aucun cas servir d’excuse. Le handicap n’est pas une fin, et ce n’est pas non plus la pire chose au monde qui puisse arriver. Oui nous nous retrouvons dans un cas différent de ce qu’on appelle « normalité », oui c’est parfois difficile, oui le quotidien est à recréer et ce n'est pas toujours aisé MAIS. Mais nous vivons. Et comme tout le monde, nous ne sommes pas à l’abri des soucis, des déceptions, des incompréhensions, des « pas d’bol », des tristesses, des bassesses et des petits tracas. Mais ça veut aussi dire que nous ne sommes pas à l’abri des sourires, des surprises, des joies, de l’aide, de la compréhension, de l’acceptation, du beau, du vrai, du grand, de l’incroyable, du magique , des petits bonheurs et même de l'amour. 


dimanche 13 août 2017

l'illussioniste

Il y'a une citation qui disait que les actes que l'on pense géniaux pour les gens qui nous entourent nous amènes très souvent dans les pires ennuis possible . Hmpf.. je ne sais plus .. Attendez que je cherche cette citation. En tout cas elle est terriblement vraie . Vouloir aider les gens nous amènes dans des situations où nous sommes d'horrible personnage , de bas étage.. AH la voici :


     L'enfer est pavé de bonne intention




Alors sincèrement vous comme moi , ne nous cassons pas la tête à vouloir être gentil , et serviable avec nos proches . Tout ceci n'est qu'une question de temps avant de devenir un.. Connard. 

samedi 5 août 2017

ACCROCHE TOI: Ce n'ai pas encore fini




Le sourire n'a pas de frontière . Il est universel. Il a le même sens , pour tous. Tout le monde sait ce qu'il signifie. L'humour , tout comme l'amour , sont des masques fragiles.. Quand l'être s'accentue à trop de se regarder, il ne sait plus de qui il appartient.. Du visage ? Ou du masque ? Dans la vie , l'important n'est pas la force de tes coups. L'important c'est la force des coups que tu es capables d'encaisser tout en continuant d'avancer.

vendredi 28 juillet 2017

Réagissez. Appels aux témoignages






Aujourd'hui, savoir que derrière ce blog, il y a peut-être des personnes qui trouvent des réponses à leur questionnement me fais du bien et de tel post m'obligent à me lancer des défis car c'est pas parce que depuis 3 ans je suis en perte d'autonomie que je ne fais rien. Comme si j'étais secrètement investie d'une mission envers mes lecteurs, cela me plaît parce que cela m'oblige à donner le meilleur de moi-même. De trouver chaque jour cette petite chose un peu folle à tenter. Juste pour voir si c'est possible. Pour voir si j'en suis capable, depuis cette même date j'écris ma bibliographie, pour moi c'est essentiel et si je peux transmettre un peu de mon expérience j'en serai comblée.

Mais voilà, je ne reçois aucun témoignage de vous chèrs lecteurs, je conçois qu'il n'ai pas évident de déposer sa griffe, ou encore vous voulez réagir mais vous ne savez pas trop comment car ce que je vie m'appartient et vous vous dites : oui mais je ne suis pas elle, oui je conçois qu'il n'ai pas toujours évident de synthétiser nos idées ou réflexions, mais croyez moi cela me peine de ne pas vous lire à mon tour. Je vous rappel qu'il y a une page mon livre d'or alors n'hésitez plus
Je trouve cela très enrichissant d'échanger diverses expériences. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai ouvert ce blog, alors réagissez.
En vous remerciant de faire vivre chaque jour mon blog, mais qui permis d'entre vous sont de passage et combien me suivent depuis mes débuts ?
Et franchement,  cela m'aide à voir la vie comme un défi et c'est un formidable moyen de la manger à pleines dents, non ? Alors, depuis quelques temps, c'est mon moteur, c'est ma vie. Grâce à vous, je revis, cependant je me trouve parfois si seule,

vendredi 14 juillet 2017

l'histoire du voyageur qui voulait (V)ivre




Et un jour j'ai réalisé que tout ça avait pris fin bien avant que je n'ose le réalisé. Le temps n'avait pas attendu mon accord pour faire ce qui devait être fait, il ne m'a pas comme une mère cajoler entre ses bras en me demandant d'accepter. Il l'a fait, silencieusement et je peux jurer qu'il n'y avait pas de bruit mais que le vacarme en moi était bien présent. Une fissure silencieuse qui se faisait, pendant que le monde tournait, je vivais une fissure interne qui me déchirait la poitrine et me séparait l'âme en deux, tandis que le monde lui tournait, et continuait de vivre.

C'est une fin d'après-midi que j'ai réalisé ça, que j'ai réalisé que c'était bel et bien terminé et que rien n'avait attendu que j'accepte, que la vie n'attendait rien de personne à part elle-même pour continuer sa route et qu'au-delà d'avoir la prétention de croire que nous bâtissions nos propres routes, j'avais emprunté avec ou sans mon accord, inconsciemment la route qu'elle m'a prédestinée.

J'aurais pu me sentir trahis, et il est vrai que je l'ai été, mais je me suis trahis moi seule dans cette histoire. En croyant et en m'efforçant de me dire que si ça n'existait pas pour moi ça n'existerait pas tout court. La réalité cet après-midi là est venue me dire que peut importe que j'accepte que cela existe ou non, que l'essentiel n'était pas de savoir si j'allais dire oui ou non à ça. Mais simplement que ça existait que je le veuille ou non et que l'existence de cette chose n'allait pas cesser parce que je l'avais décidé. Parce que je ne suis qu'une humaine qui pitoyablement tente de tenir en équilibre son présent sans sincèrement y arriver.

J'ai compris que bien des choses nous dépassent, que bien des choses restent longtemps un mystère pour nous et que bien du temps plus tard nous avons l'opportunité de peut être les comprendre. Cet après-midi là j'ai accepté le fait d'avoir été immature en niant la réalité. On ne refuse pas la réalité, elle existe qu'on le veuille ou non. Que la vérité n'est jamais bonne ou mauvaise à entendre, que tout dépend de notre capacité d'acceptation. D'être capable d'accepter ce qui est envers et contre ce qu'on désir qui soit. Et c'est là, la chose la plus douloureuse que la réalité puisse nous enseigner.

Mais c'est aussi la meilleure, la plus productive, celle qui nous rappelle qu'il faut vivre le présent tel qu'il est, tel qu'il se présente à nous, que modifier les choses qui nous entourent pour qu'elles puissent nous paraître plaisantent n'est pas de notre ressort et ne les rends pas plus vrai. Nous ne pouvons manipuler ou modifier ce qui est à l'extérieur de nous sans nous donner les capacités d'être en accord avec nous-même, et être en accord avec nous-même inclut nécessairement l'obligation d'accepter ce qui est. 

En acceptant ce qui est, nous partons d'un constat de base, d'une réalité qui est et qui continue. De là, nous pouvons oser vouloir l'améliorer, et la rendre meilleure. Mais sans ce pas de l'extérieur vers l'intérieur, du monde qui rentre en nous.. C'est aussi peu probable que de rêver la vie. Souvent les gens osent vouloir imposer ou proposer leur vision des choses, ce qui naturellement amène à beaucoup de choses qui améliorent notre quotidien, mais il faut savoir faire preuve d'humilité et ne pas en permanence croire que c'est à nous d'apporter quelque chose au monde, le monde a su se débrouiller avant notre existence et saura tout aussi bien le faire après... Il faut accepter que ce soit le monde qui nous enseigne des notions.

Et le monde cet après-midi m'avait appris une de ces choses. J'ai compris que malgré tout l'amour que je ressentais pour toi, je devais te laisser aller, te laisser partir pour un temps pour arranger notre avenir, parce que j'avais beau t'aimer aussi profondément que je le souhaitais ça n'aurait rien changé. La vérité que j'ai nié était que je ne serais tout pour toi, j'ai douté tu sais longtemps je me suis demandé si tu serais suffisamment bien pour moi... et puis j'ai eu envie et j'ai toujours envie de faire ma vie avec toi. Au milieu de tout ça j'ai enfouis profondément la vérité que je savais être vraie, celle que je n'avais pas su accepté à l'instant où je t'ai demandé de passer du temps et de l'amour avec moi, de partager tes émotions et de dépensé rire et chagrin à mes côtés.

Au plus profond de moi je savais que je te rendrais satisfait de cette vie, de cette manière de vivre et de faire, mais que tu ne serais jamais totalement heureux. Bien évidemment tu le serais parfois et parfois aussi tu serais triste. Parce que notre vie est à l'image d'un yo-yo avec des hauts et des bas. Mais petit à petit, à chacun de tes rires durant nos blagues, à chacune de tes colères durant nos disputes, ou de tes gémissements durant nos actes je comprenais la réalité de la chose que je tentais de fuir.

Au début je me disais que c'était une idée stupide, une de ces idées que les ados ont durant leur période amoureuse de ne pas se croire suffisamment bien pour quelqu'un de croire que, c'est à eux de décider de ce qui est bien pour les autres... Et il m'a fallu du temps avant de commencer à comprendre que c'était plus que ça, que c'était simplement notre nature, notre manière à nous d'être et d'interagir ensemble qui faisait que nous ne pouvions pas aller plus loin. Je n'ai pas supporté l'idée et je l'ai refoulé, encore et encore mais elle revenait puisque on ne peut pas échapper à la réalité. 

Je jure que j'ai tenté par tout les moyens de savoir si c'était la réalité, si ça n'était pas un de mes rêves stupides, si ça n'était pas une pensée folle de ma part ou même le dégout profond que je ressens envers toi (parfois) qui me faisait pensé ça. J'ai même étais jusqu'à croire que j'aimais détruire ce que j'aimais le plus pour me rendre plus malheureuse mais c'est faux.. C'est faux je ne suis pas aussi sadique avec moi-même, je ne suis pas aussi dangereuse pour ma propre existence au point de saboter la précieuse chose, la précieuse raison que tu es de me faire sourire même dans mon malheur.

C'est là que j'ai doucement été capable de le réaliser. Oui je te rendais heureux, oui nous sommes bien ensemble, mais je savais aussi que oui, ta famille laissé au pays, te rendais nostalgique, que les musiques que tu écoute, les photos que tu regarde te mettent parfois la larme à l’œil. Et je savais déjà ce que tu me dirais, que ça n'est pas à moi de choisir avec qui tu as le droit ou non d'être heureux et qu'être heureux avec moi c'était être heureux tout court. Mais ça me minais tellement le moral et le goût des choses de savoir  que seul, ta clope à la main et ton ver de vin, ton esprit n'est plus près de moi mais là-bas dans les montagnes que tu chéri et dont tu relate souvent tes histoires d'enfance.

Aujourd'hui je te laisse partir car je sais que tu me reviendra car depuis le 10 juillet 2017 je suis devenue ta femme et qu-à ton retour, tout aura changé et qu'à ton prochain voyage, le premier jour je vivrais le henné, le deuxième jour le wtia et le dernier jour c'est la dokhla.

mardi 16 mai 2017

Le pouvoir de l'homme

Vous me prenez pour un folle n'est-ce pas ? Et vous savez , vous avez totalement raison. Mais avez-vous déjà essayer de sourire quand l'enfer commence à vous brûlez ? C'est .. Bouleversant de clarté . On touche la folie et la détermination. La frontière des deux. Un pas de trop et vous êtes morte parmi les vivants. La bonne mesure et l'on devient la personne de la situation. Trop de conséquence pour juste une esquisse. C'est ça le pouvoir de l'Homme. Quoi qu'il se passe. C'est vous , et vous seul qui décidez si vous allez bien ou mal