samedi 19 août 2017

"Est-ce-qu'on ne serait pas tous un peu autistes?"

Voici une petite vidéo du blog etmoietmoietmoi


Il y a quelque jours, j'ai eu une discussion très intéressante avec une maman que je ne connaissais pas, et qui à un enfant Asperger (ou aussi appelé  autiste de haut niveau) Lors de cette discussion, il était question d'évoquer le potentiel de chacun de s‘adapter à un changement. Je lui parlais de mon quotidien avec mes enfants Pour me déplacer en leur compagnie, et les regards portés notamment.Sortir, au sens propre du terme. On évoquait par exemple, les stimulus, ce qui dérange nos enfants dans les lieux publics : une lumière, une couleur… et qui provoque leur gène. Dans la ville où je vis, j'ai pu identifier au fil des années les lieux où je pouvais aisément sortir. Et tous ceux – nombreux – où je ne peux malheureusement pas me rendre car il y a trop de monde, une couleur, des lumières ou encore des marches à l'entrée. Cette problématique s'applique bien évidemment à toutes les villes.
Donc quand je sors ma liste d'endroits potentiels est plutôt courte.

En conséquence de quoi, je sors globalement toujours dans les mêmes restaurants, le même cinéma. Je fais mon shopping toujours dans le même magasin, quand je ne vais pas au drive. Et je fuis ceux qui ne le sont pas.Quand je suis en voiture, je prends toujours les même routes et quand il y a une déviation qui annonce des travaux, et qui plus ai dans un endroit que je ne connais pas c‘est la panique. Je me rend rarement à Paris car quand j’appelle, la gare, le RER, bien souvent mon interlocuteur ne prend pas la mesure de l'importance de sa réponse. Se contenter de me dire que « oui, oui, il n'y a pas de problème, c'est bien accessible ». Sans comprendre qu'une simple marche de 10 cm suffirait à ce que je ne puisse pas rentrer. Je sais que dans la capitale il y a peu de RER ou métro accessible, parfois il y a un assesseur, quand il est pas en panne. Et croyez-moi, ce genre de déconvenue, on s'en passerait bien le train, on constate qu’il y a bien une voiture réservée pour les personnes handicapées mais les personnes qui n’ont pas réserver s’y mettent car l’espace est plus grand, qu’il y a moins de monde et qu’on peux avoir nos bagages à porter de mains, on constate également les valises gênent le passage dans les couloirs mais qu'il ne peut pas les bouger car il ne sait pas à qui elles appartiennent. Il est question d'une personne en fauteuil roulant qui se retrouve bloquée au bout d'une rue sur le trottoir car il est trop étroit ou comporte un obstacle (je vous parle des poubelles en travers du chemin ou pas?), mais c’est pas tout les parents avec leur poussettes, qui prennent les mêmes trottoirs pour sécuriser les enfants et qui savent qu’au bout de la rue il y a tel ou tel affiches ou magasins qui permettra à leur enfants en grandissant de se repérer pour aller dans quelques années acheter le pain seul ou se rendre à l’école quand l’école est à moins de 500 mètres de leur domicile.
Où circuler dans la ville ne sois ni dangereux, ni compliqué.
Je rêve d'une ville où chacun serait libre de se déplacer sans difficultés, sans peur.
Sans avoir besoin de pratiquer les même rituel, car certains neurotypiques ont besoin de pictogrammes pour apprendre à faire tourner une machine .car même les personnes valides ou (neurotypique), ce monde est autant agressif, pour nous, on as tous besoins de s’isoler, de solitude, on entretien tous une certaine froideur à aller vers autrui( la preuve pourquoi il y a-t-il peu de commentaires?), on n’a pas tous des activités sociales qui aura donc encore plus tendance à s'enfermer dans sa bulle, jusqu'à se pousser à devoir refuser agressivement d'en sortir.
Je rêve de cette ville libre. .Ce n'est pourtant pas si compliqué.
 
C'est là qu'elle a pointé du doigt une chose dont je n'avais jamais réellement pris conscience : sommes nous tous potentiellement des personnes autistes?.Comme si mon monde à moi ne comportait que moitié moins de possibilités – et encore je suis gentille en parlant de moitiéLe tiers serait probablement plus juste. En fait, dans la vie, il y a ceux qui voient la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. Je suis visiblement de ceux qui la voient à moitié pleine, parce qu'en fait je ne me rends plus vraiment compte que mes possibilités sont réduites. Je me suis habituée.Ce n'est pas beaucoup plus compliqué que ça.
C'est là que nous avons évoqué le fait que tout cela était une question d'adaptation.
Et que chacun était probablement capable de s'adapter à tout, dès l'instant où il est confronté à une difficulté. On contourne le problème et on trouve une solution. Un compromis. Ce qui rend tout potentiellement possible. C'est en ça que l'homme – au sens large – a en lui une énorme force.L'adaptation. C'est sans doute ce qui rend la vie possible, malgré les obstacles. Les barrières. Les chutes. Il s'agit peut-être d'instinct de survie, au fond. Mais selon moi, chacun est potentiellement autiste. Et je trouve ça plutôt chouette et rassurant. 

Vivre de ses malheurs pour connaitre un soupçon de bonheur




Comme une jongleuse au milieu de son public rempli d'enfants pour la représentation d'un cirque , je jongle et m'amuse avec les différents masques dont vous êtes les spectateurs . A la manière d'un habit dont on choisi la couleur et l'harmonie , le masque se peint , s'efface , se crée , se transforme et se perfectionne pour finir comme cette serrure magique qui passe tout les verrous.
Et finalement si après 9 mois , je n'écrivais pas mes pensées, mes humeurs que je souhaite vous faire partager mais plutôt l'idée de pensée que je désir être comprise et que vous soyez touché ... Avec cette envie de progrès constant , d'effort qui mène au succès , de cette lois stupide et totalement vrai du "quand on veut on peut" .. Et si « l'accrocheuse » c'était moi sans que je ne l'accepte ? Faire fuir mes peurs et mes doutes, car dans le doute il y a une remise en question de son soi Ce que l'être humain de croire puisque nous nous pensons impossible de tout ça ? Et si .., la voltigeuse était le rempart de la solitude tout en étant le bélier des frontières que je brandis ?
Cet état d’esprit me rappelle un film un capital temps pour une vie qui à 25 ans le compteur est remis à zéro et à cette âge il faut « gagner » du temps pour rester en vie.

Qui y a t-il dans un monde où toute la vulgarité de l'honnêteté est masquée , où le mensonge est le seul moyen pour se parler , derrière des murailles dites sans nom , pour se donner un genre où l'intérêt n'existe pas , pour flatter l'apparence et délaissé la profondeur , au risque de se retrouver vide de sens et d'espoir. Qui y a t-il dans notre société qui vaille la peine d'en oublier des choses si essentielles , qui devant nous depuis bien longtemps sont ensevelis sous les illusions que nous avons prôner pour se croire vivant , entouré et sûr de soi ?

Faire face à des épreuves comme le handicap, se battre contre une maladie ou contre les conséquences d’un accident, ou certains choix de vie qui nous serait imposé sans qu'on ai vraiment conscience sur un moment donné tout cela nous oblige à grandir malgré nous. A côtoyer le malheur, le destin, la fatalité, appelez cela comme vous voudrez, nous prenons conscience d’énormément de choses. L’apprentissage de la vie que nous faisons dans ces conditions est d’une intensité toute particulière. Après, chacun l’utilise à sa manière : à bon ou mauvais escient.

Quoi qu’il arrive, le handicap, que ce soit ses bons ou ses mauvais côté ne peut en aucun cas servir d’excuse. Le handicap n’est pas une fin, et ce n’est pas non plus la pire chose au monde qui puisse arriver. Oui nous nous retrouvons dans un cas différent de ce qu’on appelle « normalité », oui c’est parfois difficile, oui le quotidien est à recréer et ce n'est pas toujours aisé MAIS. Mais nous vivons. Et comme tout le monde, nous ne sommes pas à l’abri des soucis, des déceptions, des incompréhensions, des « pas d’bol », des tristesses, des bassesses et des petits tracas. Mais ça veut aussi dire que nous ne sommes pas à l’abri des sourires, des surprises, des joies, de l’aide, de la compréhension, de l’acceptation, du beau, du vrai, du grand, de l’incroyable, du magique , des petits bonheurs et même de l'amour. 


dimanche 13 août 2017

l'illussioniste

Il y'a une citation qui disait que les actes que l'on pense géniaux pour les gens qui nous entourent nous amènes très souvent dans les pires ennuis possible . Hmpf.. je ne sais plus .. Attendez que je cherche cette citation. En tout cas elle est terriblement vraie . Vouloir aider les gens nous amènes dans des situations où nous sommes d'horrible personnage , de bas étage.. AH la voici :


     L'enfer est pavé de bonne intention




Alors sincèrement vous comme moi , ne nous cassons pas la tête à vouloir être gentil , et serviable avec nos proches . Tout ceci n'est qu'une question de temps avant de devenir un.. Connard. 

samedi 5 août 2017

ACCROCHE TOI: Ce n'ai pas encore fini




Le sourire n'a pas de frontière . Il est universel. Il a le même sens , pour tous. Tout le monde sait ce qu'il signifie. L'humour , tout comme l'amour , sont des masques fragiles.. Quand l'être s'accentue à trop de se regarder, il ne sait plus de qui il appartient.. Du visage ? Ou du masque ? Dans la vie , l'important n'est pas la force de tes coups. L'important c'est la force des coups que tu es capables d'encaisser tout en continuant d'avancer.