jeudi 21 mai 2020

Chapitre 10 : Résiliente.

Je reviens vers vous, comme vous le savez, je suis seule, séparée du père de Sirine, notre histoire je ne la comprendrai jamais, je suis peux être rêveuse, je crois a l'amour, la vie, l'espoir. 

Mais voilà la vie est rude, suite à de nouveaux faits de violence, j'ai du à nouveau porté plainte et comme le disais si bien l'avocate de mon mari : monsieur le président, madame à dû porter plainte pour éviter le placement de ses enfants. 

Mes enfants don't sirine ont été placé 3 mois à l'aide sociale à l'enfance car j'ai été opéré et le père des grands non commentaire, il est absent de la vie de ses enfants, concernant mon cher et tendre lui et bien comment dire, il aime sa fille, il s'en es même fait un prolongement de lui même et entre nous zéro communication ce qui a fallu un placement temporaire judiciaire par la juge des enfants. 

Je ne parlerai pas du pénal, en deux lignes monsieur à été acquitté et même si il es récidiviste et moi avec 5 jours d'ITT. 

Bein oui la justice... Le scandale des violences conjugales. 

Mes enfants sont avec moi, Sirine 1 semaine sur 2 et une mesure AEMO. 

Notre histoire c'est bien fini, heureusement mais elle aura pu être celle ci, surtout après des signalements et oui mon cher fils parle, se confie au sessad, en cours. Et voilà le procureur est au courent et moi et bien j'essaie de sauver tout le monde y compris mon mari. 

Je me pose un tas de questions et je sais que je n'aurai pas de réponse et je remercie le ciel, ma détermination, ma volonté à tenir debout ainsi qu'à la juge des enfants de m'avoir écouté et comprise car l'handicap peux être un fléo suivant l'angle qu'on veux bien lui donner. 

Cette histoire n'est pas la mienne mais elle aurai pu l'être. 

Pour la majorité des gens, l’Aide Sociale à l’Enfance est un organisme de protection des enfants maltraités ou dont les parents où une communication et une attitude qui pourrait porter préjudice. 
Mais que faire quand l’institution dérape, brise une famille et va jusqu’à ne pas obéir à un jugement rendu par un tribunal.
Mon histoire, c’est celle d’une famille brisée, de  trois enfants souffrant des manquements de l’ASE et de leur mauvaise volonté, et de parents démunis après de longs mois de bataille contre cette institution qui abuse de ces droits et dont leurs propres communications est inexistante. 

Posons le décor : je suis handicapée de naissance, vis avec mon mari, que j’aime tendrement, et nous avons une fille de 18 mois. 

.Je découvre après 1 fausse couche donc avec surprise que je suis enceinte, à l'époque j'avais presque 40 ans.
Après une période de réflexion pour savoir comment gérer tout ça, nous décidions de fonder une famille, lui n'ayant pas d'enfant. 
Mais mon état physique oblige à un suivi technique assez pointu.

Ma première erreur  si cela en est une est d’avoir voulu demandé de l'aide car mon bébé de 6 mois devenait trop lourde,, donc installation de TISF au grand Dame de mon mari qui m'anigestait de l'inconfort et du dérangement face à ces intrus chez lui. 
Quand mon handicap commence à se majorer pendant le troisième trimestre de ma grossesse, je dois m’équiper d’un fauteuil roulant.
Puis une flebite superficielle, mal de dos viennent s’ajouter à la liste et mettent en danger l'équilibre de la famille car lui s'occupe de tout. 

Sirine à 6 mois, mon chéri part en Tunisie et à son retour, il me fait une scène de jalousie, imagine un amant. 
Et c’est là que le drame commence.

Une première plainte, un foyer d'urgence durant 1 mois, un suivi par la Pmi que j'accepte à contre cœur et que lui réfute 
Ce suivi n’est pas demandé parce que je vais mal, mais au vu de nos antécédents. Or, je n’ai pas besoin de leur suivi. Plus précisément, leur suivi n’est pas adéquat avec ma réalité. 
Et comme je me persuadé que ça ira bien, mais tout en faisant part de mes inquiétudes et également le rendez vous au sessad qui me font part de leur inquiétude et de ce fait un rapport pour situation préoccupante.

Je me sens piégée car au moindre soucis, ils agiront.

De retour à la maison, alors que tout va bien, selon moi, un jour, je reçois de mon mari un sms : ma vie est un enfer. Le sessad émet un signalement contre nous, parents. Sans avertissement préalable et alors même que selon leurs écrits, tout allait bien.

Un samedi, des claques tombent, des insultes, des menaces.
Ce premier signalement, au vu du passé était logique mais tout de même aberrant qui m'oblige à porter plainte.  

Durant ma convalescence je découvre un bleu sur la  fesse, avec des griffures, je ne dis rien ni à la Pmi ni à son père de ma puce. Je ne sais pas d’où il provient, mon bébé n’en souffre pas mais, ayant le besoin d’être rassurée, je fais l’erreur d’aller voir mon médecin puis de me rendre aux urgences, ce que je ne fis pas et heureusement. 

Et là, le couperet tombe : vu mon handicap et le medecin, cet hématome est suspect.
Un second signalement est donc émis contre nous, et nos deux enfants placés.

Le juge pense qu’il n’y a certainement pas de problème mais au cas où, mieux vaut prendre des précautions.
Et il accorde des droits de visite très larges, un droit d’hébergement le week-end pour l'es trois et, un peu plus tard, exige la mise en place de l'AEMo 
En attendant, nos enfants sont dans deux familles d’accueil différentes. Et nous découvrons que l’ASE se pense au dessus des lois et des juges, et ne respectera pas nos droits de parents, pourtant notifié sur un jugement.

En effet, les droits de visite ne sont pas respectés. Nous n’aurons le droit qu’à une visite médiatisée d’une heure par semaine pour notre bébé, quand le service ne la supprime pas pour des questions d’organisation. Avec impossibilité de sortir du service avec elle alors que le juge nous accordait ce droit.
Pour l’aîné, c’est un autre gag. On  me refusera toute visite pendant un mois, et le seul contact  sur ce mois sera 10 min au téléphone….
Par la suite, on nous accorde royalement un hébergement tous les 15 jours avec des horaires très restreints.

Ces gens, qui pourtant dépendent des décisions de justices, m’ont clairement dit que « La situation était bloquée [par eux] et qu’on ne passerait donc pas à l’étape « respecter les droits de visites et d’hébergement » »
Pire, ils se comportent comme si nous n’avions plus aucun droit sur nos enfants, ne nous donnant pas d’informations sur leur santé ou leur quotidien, ou en mentant sciemment sur leur état de santé.

Le cahier de liaison pour notre bébé n’est pas utilisé, et nous n’y aurons jamais aucune réponse aux questions que nous y écrivons.
Parce que « Oh oui mais l’écrit, vous comprenez, ça aide moins à se comprendre et ça laisse des traces… »

Nous n’avons donc aucune idée des conditions de vie réelles de nos enfants, perdons tout contact parental réel avec notre bébé puisque l’heure hebdomadaire que nous passons avec elle est parasitée par des questions sur notre dossier et, pire, mon aîné ne veux plus le voir car calbabilise

Voilà ce n'est pas mon histoire mais peux être qu'une histoire similaire se passe en France, alors merci de m'avoir fait confiance et dans l'espoir que cela continue car en décembre nouveau rendez vous avec la juge des enfants,

Ma famille est brisée mais je sais aujourd'hui que je n'en suis pas responsable car la beauté d'une femme dépend avec qui elle est

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