samedi 21 mars 2020

Chapitre 9 : Arrogant partie 2 : soupir d'un coeur

De nous il ne reste plus aujourd'hui que ce que je garde en tête, profondément encrée dans ma mémoire de mes souvenirs radieux en ta compagnie, de ton rire qui traverse la pièce et de ton odeur qui se colle à moi. Tout ça au plus profond de ma tête, pour me rappeler que tu y vis encore. Que tu m'as quitté  en oubliant de prendre tout l'amour que j'ai pour toi qui continue d'exister. Depuis j'ai laissé la porte de cette pièce ouverte, comme si tu allais revenir t'assoir sur cette chaise, t'enrouler dans un plaid et reprendre ta clope dans ce maudit garage, mais tu n'es plus là, le 25 decembre tu as déposé le cadeau de notre fille, que tu m'as demandé de passer la journée avec elle, j'ai eu un instant de rêve. Oui je sais c'est fini et cela ne peux être autrement car s'attaquer à l'handicap est inacceptable, à plusieurs reprises je t'ai expliqué les choses qui ne pourront être changé dans ma vie : mon handicap, l'autisme de mes enfants et aujourd'hui tu voudrais te défendre de cette violence par le handicap.
Celui ci fait parti de moi, accepté moi comme je suis et non pas comme tu voudrai que je sois, mes défauts font ma personnalité et mes qualités la complète.
J'ai compris que tu avais commencé à arrêter de m'aimer dans ta manière d'être avec moi. Parce que c'est tout ce qui compte, au travers des mots et des promesses. Rien n'est plus vrai que l'attitude, le comportement et les manières de faire.
On ressent un sentiment que l’on ne comprends pas et bien des années plus tard on trouve des mots à poser sur celui-ci, on arrive à le décrire et à en ressentir la profondeur. C’est comme ça parfois, comme un accident dont on mets des années avant de voir les blessures. Comme un couteau dont on oublie la lame affutée qui un jour nous tord l’estomac.

C’est quand les pages se tournent qu’on a envie de les lire, quand le film prend fin qu’on a envie de le revoir, quand une histoire prend fin qu’on a envie de la vivre. Nous faisons tout avec des instants de retard et ces instants sont quelquefois des minutes, des heures ou des jours, en d’autres occasions il peut se compter des années.

Au diable toutes ces illusions, au diable toute cette douleur. Rien n’est vrai et pourtant c’est bien moi qui saigne. C’est bien moi qui souffre, tout est faux sauf ce que l’on ressent à condition encore une fois d’être vraiment en vie. Pardon, ne m’en veux pas mais j’ai préféré à nouveau porté plainte l'aidant de côté mon Amour, et souhaitant protéger nos enfants car il n'était plus possible de vivre dans ces éternel conflits, des claques, des bousculades,  alors Oui avec cet acte je te répugne un peu plus et quitte à me faire briser  par ton avocate jouant sur le handicap et ta souffrance d'après tes dires de vivre à mes cotés, encore une fois j'ai bien le corps et le coeur  en miettes, je préfère que cette fois-ci, que ça soit moi qui m’en charge, ainsi comprends tu je peux maîtriser ma douleur et cette goutte qui nous à fait chavirer me permettra un nouveau départ.
Et puis au bout de 6 mois que tu es parti, non oui désolé le jour où la police est venu te menotter, je pensais et en vous de mes monologues et aussi ce qu'avait dit ton avocate au fait que j'avais du porter plainte pour éviter un placement définitif des enfants, visiblement  qu'importe les scénarios tu m'aurais haie de toute manière en oubliant qu'initialement tu étais sans papiers et hier quand tu es venu chercher notre petite malgré le confinement tu es prêt à tout pour me causer du tord au point d'imaginer que je maltraite notre bébé en la mordant. 
Un parent doit pouvoir se sacrifier pour ses enfants, j'ai bien conscience que tu m'avais aidé et je te remercierai toujours, je trouve regrettable que tu es oublié qui je suis. 
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